GF38 – Villefranche : le jeu et les joueurs

GF38 – Villefranche : le jeu et les joueurs

zoubir vs villefrancheDans un match qui fera encore longtemps parler de lui, le GF38 s’est contenté de partager les points avec Villefranche (2-2), lors de la 13eme journée de CFA, au terme d’un match complètement fou. Les Grenoblois, réduits à 10, puis à 9, puis à 8, ont tout de même eu le mérite d’éviter une défaite logique suite à leur infériorité numérique, et de développer l’un de leur meilleur football depuis le début de la saison, face à 11 (12?) joueurs de Villefranche, qui n’ont finalement pas montré grand chose au stade des Alpes. 

Comment expliquer l’inexplicable? Une parodie de football, avec un chef d’orchestre en jaune qui s’est amusé des Grenoblois tout au long de la partie. Ça n’a pas fait rire tout le monde. Et surement pas Olivier Saragaglia, expulsé lui aussi par l’homme au sifflet. Comment lutter dans un match, quand les règles ne sont pas appliquées? Les joueurs isérois l’ont pourtant fait de bien belle manière, et rien ne pourra leur être reproché. Le sort semble pourtant s’acharner depuis le début de la saison.
Tout avait pourtant bien commencé dans ce match. À 11 contre 11, les Grenoblois dominaient outrageusement les débats, portés encore une fois par un merveilleux public, venu braver le froid pour encourager ses joueurs. Premier obstacle dressé sur la route de la victoire par l’arbitre de cette rencontre, un carton rouge direct pour un coup de coude de Fabien Tissot-Rosset à la 34eme minute de jeu. Déjà une première sanction très sévère. Accompagnée par un renvoi du coach grenoblois dans les tribunes. La parodie avait alors son introduction, déjà fort bien pensée par son chef d’orchestre. 
En début de seconde période, un vent de rébellion soufflait dans les travées du stade, la domination grenobloise étant de plus en plus omniprésente. Une domination conclue par deux fois par le seul Abdellah Zoubir sur deux actions similaires (55e et 62e).
On pensait alors que le scénario de ce match était écrit. Il n’en fut rien. Deux cartons rouges, un pénalty transformé (et justifié), et un but (hors-jeu?) plus tard, les joueurs de Villefranche revenaient à 2 partout, dans la plus grande confusion.
Alors, un match à vite oublier ou au contraire à prendre comme symbole de courage pour les échéances à venir? La suite du championnat nous donnera sans doute rapidement la réponse.