Interview d’Olivier Saragaglia après ETG (2) – GF38 (1-3)

L’entraineur alpin revient sur ce succès difficile mais très précieux obtenu par le leader grenoblois sur la pelouse de son dauphin et se projette sur la suite.

L’entraineur alpin revient sur ce succès difficile mais très précieux obtenu par le leader grenoblois sur la pelouse de son dauphin et se projette sur la suite.

Olivier, la victoire a-t-elle été plus difficile à obtenir que d’habitude ?
« Oui c’était plus difficile, plus compliqué. On a souffert pendant 30 bonnes minutes avant de reprendre pied dans le dernier quart d’heure quand on a évolué en supériorité numérique. On s’y attendait de toute façon et je suis satisfait de la réaction de l’équipe qui a été mise en difficulté pour une des premières fois de la saison. »

Au-delà de la qualité de l’adversaire, à quoi attribues-tu cette demi-heure difficile ?
« On a baissé de pied physiquement, notamment au milieu. Je ne le reproche pas à mes joueurs. Je demande énormément à Flo (Michel), Manu (Perez) et Zoubir donc c’est logique qu’à un moment donné ils aient une baisse de régime. Mais pendant cette période j’ai beaucoup aimé la solidarité affichée. On a moins cherché à construire m ais tout le monde s’est bien battu. Evian nous a posé pas mal de problèmes en jouant de long ballon sur leur très bon attaquant. Et c’est vrai que le premier but encaissé nous a mis un peu dans le doute. »

Offensivement, vous êtes par contre restés sur votre moyenne…
« Je pense qu’on peut mener 4-0 à la mi-temps sans que cela soit scandaleux. On touche deux fois les poteaux et on réalise une première période vraiment très bonne aussi bien sur la qualité technique que dans l’agressivité et le combat. C’était presque rageant de ne pas avoir complètement plié le match après la première mi-temps. On aurait pas crié au scandale vu notre domination. »

Après cette victoire, peut-on dire que le GF38 est au-dessus dans cette poule de CFA2 ?
« On n’a pas joué encore tout le monde. Il nous reste notamment à affronter Chambéry et Vénissieux que je considère comme deux très bonnes équipes. Maintenant je le dis depuis le début de saison : si on évite les pépins physiques il n’y a pas de raison que l’on ne joue pas les premiers rôles jusqu’au bout. »

Préparation tronquée, peu de rotations, les difficultés physiques rencontrées ces derniers temps étaient attendues ?
« On le savait, oui. On s’attendait à des mois de novembre et décembre très compliqué à ce niveau là. On est en plein dedans. Mais on a encore du jus et surtout tout le monde ne plonge pas en même temps ce qui fait qu’on arrive toujours à compenser pour l’instant. »

Est-ce que la Coupe de France, le week-end prochain, va être l’occasion de faire un peu tourner même si l’effectif n’est pas très conséquent ?
« C’est ce qui est prévu normalement oui. J’alignerai de toute façon une équipe compétitive mais certains vont souffler. Je vais discuter avec mes joueurs en début de semaine pour voir avec eux lesquels ont besoin d’un peu de repos sur ce match. Je leur ai aussi laissé deux jours de récupération cette semaine, on ne reprendra l’entrainement que mardi matin. »

Crédit photo : Alain Thiriet

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