« Je suis un enfant de Seyssinet », rencontre avec le nouveau président de l’AC Seyssinet

« Je suis un enfant de Seyssinet », rencontre avec le nouveau président de l’AC Seyssinet

Olivier Guimet a succédé cet été à Roger Vizzini à la tête de l’AC Seyssinet football. Un changement dans la continuité, l’ancien président restant d’ailleurs dans le nouveau bureau. Nous avons rencontré le nouvel « homme fort » du club isérois qui nous a expliqué son parcours, ses motivations et son projet pour l’ACS.




Olivier, comment devient-on président d’un club comme Seyssinet ?

En ce qui me concerne j’ai toujours était très sportif et j’ai toujours suivi de près le sport local. Je suis par exemple partenaire du FCG depuis plusieurs saisons, je suis le GF38, les Brûleurs de Loups. Quand j’étais plus jeune j’ai vibré aux exploits des volleyeurs grenoblois… Et j’ai aussi passé 20 ans sous le maillot de Seyssinet – 10 ans chez les jeunes, 10 ans en équipe première – avant d’évoluer également à l’USVO et à Claix.

Finalement avec Seyssinet je boucle la boucle avec mon club de cœur qui a toujours représenté énormément de choses à mes yeux. Seyssinet c’est le président François Macagno, ce sont tous les coachs que j’ai eu, tous les joueurs que je côtoie encore aujourd’hui pour certains.

Pourquoi finalement avoir attendu cette saison pour prendre les rênes du club ?

J’ai décroché un peu pendant quelques années parce que mes affaires m’avaient entrainé ailleurs.

A Seyssinet beaucoup d’anciens on fait appel à moi en février/mars dernier pour me dire que Roger (Vizzini, alors président) et son équipe souhaitaient prendre du recul. Ce sont des gens que je connais bien, pour qui j’ai beaucoup de respect. Ça m’a touché qu’on pense à moi et après réflexion je me suis lancé.

Qui va composer avec vous la nouvelle équipe à la tête de l’ACS ?

La transition se fait déjà avec des gens de l’ancienne équipe puisque Roger fait partie du bureau tout comme Xavier Campillo, Jean-Pierre Tempier, le trésorier, cheville importante du club, Marcel Talon, Zyed Ben El Hadj ou encore Jean-Olivier Chamont.

Il y a aussi des nouvelles têtes, mais que des anciens de Seyssinet. Philippe Derosier qui sera vice-président, Ernest Nunez, 2ème vice-président, Patrick Ehrhart, Cyril Pappas, Philippe Toulouse, Gilles Megy, secrétaire général, Daniel Demilio, une figure bien connue dans le football local et Franck Michelin. S’ils n’étaient pas venus dans l’aventure avec moi je ne l’aurais peut être pas fait. Je voulais vraiment m’entourer de gens compétents et qui aiment le club.

C’était important pour moi de conserver un contexte très familial dans ce club pour pouvoir véhiculer les vraies valeurs qu’on porte. J’ai été éduqué par Seyssinet, je suis un enfant de Seyssinet, la ville me parle et je veux transmettre ça.

Justement, quelle vision avez-vous pour le club ?

Pour moi la valeur la plus importante aujourd’hui c’est le respect. Je l’ai déjà dit à tous les collectifs à qui j’ai parlé jusqu’à présent. Cela doit être notre leitmotiv : respect de l’adversaire, des coachs, de ses coéquipiers, de l’arbitre…

Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas mettre le pied quand il y a besoin de le mettre mais c’est essentiel aujourd’hui d’avoir cette valeur là toujours en tête.

Après la convivialité, l’apprentissage et surtout le jeu sont des choses qui demeurent importantes. Je veux des jeunes qui ont le sourire sur le terrain. Jouer au foot quand on est gamin c’est aussi se créer des amis. C’est quelque chose que j’ai connu. C’est ça qu’on doit trouver aujourd’hui dans les clubs sportifs.

Après les résultats sont importants, on souhaite jouer le plus haut possible. Le plaisir ne veut pas dire qu’on n’a pas d’ambitions. L’idée directrice et qu’au moins à partir des 15 ans on puisse jouer en Ligue. Il y a du travail, on le sait. Mais c’est important pour continuer la formation de nos jeunes, les garder et qu’ils viennent renforcer nos équipes seniors d’ici quelques années.

Vous êtes-vous également fixé un objectif pour l’équipe fanion qui évolue aujourd’hui en Régional 2 ?

Nous n’avons pas pas fixé d’objectif pour la une parce qu’on reste sur deux saisons où le maintien a été difficile. On aimerait jouer premier tiers du championnat. Après on deviendra ambitieux avec le temps.

J’aimerais en revanche vraiment qu’on puisse faire monter notre équipe réserve cette saison.

Vous allez faire votre entrée en lice lors du 3e tour de la coupe de France. Une épreuve qui reste forcément particulière pour Seyssinet ?

La coupe fait partie de l’histoire du club mais on est dépendant de plein de choses, à commencer du tirage. On l’envisage comme la cerise sur le gâteau et c’est aussi pour les joueurs génial de vivre ce genre d’aventure. Mais ce n’est pas un objectif en soi.