Julien Le Diodic (AS Domarin) : « On est premier aujourd’hui, ça ne veut pas dire qu’on le sera demain »

Julien Le Diodic (AS Domarin) : « On est premier aujourd’hui, ça ne veut pas dire qu’on le sera demain »




C’est une des grosses perf’ du week-end. Victorieux à Areze ce dimanche sur le score de 3 à 1, les hommes de Julien Le Diodic ont pris la tête du classement de D1. Entretien avec l’entraîneur-joueur de l’AS Domarin à l’ambition affirmée.

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La victoire de ce week-end vous place en tête du championnat, l’objectif est désormais de finir champion ?

L’objectif en début de saison était de monter. Mais si on peut être champion on ne se privera pas non plus.

On a fait un très bon match à Vareze. C’est un match qu’on devait gagner, cette une victoire méritée et importante. On a été là-bas avec un plan de jeu et tout le monde l’a respecté. J’ai vu une très bonne équipe de Domarin contre une intéressante formation de Vareze. C’était une belle rencontre à regarder.

Concernant vos concurrents, le haut de tableau est très serré avec quatre équipes se tenant à un point d’écart, laquelle vous impressionne le plus ?

Par rapport au match aller l’équipe m’ayant le plus impressionné était Vareze lors de notre premier match de la saison. Après il y a Villeneuve qui est aussi très fort et la Murette aussi. Il ne faut pas oublier Vallée de la Gresse qui n’est pas bien loin. Je pense qu’on est 4-5 équipes à jouer la montée pour seulement trois places. On est premier aujourd’hui mais ça ne veut pas dire qu’on le sera demain.

Vous êtes invaincu depuis le 4 novembre, comment expliquez-vous votre régularité depuis ?

On a eu un coup de moins bien avec la Coupe de France et notre défaite contre Lyon-la-Duchère (National 1) au 6ème tour. Ce match nous a pompé beaucoup d’énergie physiquement et mentalement. La preuve on a pris une bonne claque le week-end suivant (défaite 3-0 contre Vallée de la Gresse). Depuis on s’est tous remis en question. Par la suite on a reçu Villeneuve qui est un concurrent direct ; c’était la rencontre idéale pour se relancer. On a gagné ce match difficilement et depuis on enchaîne. Il y a du monde à l’entraînement, on travaille super bien et on vit très bien ensemble. J’ai des joueurs très bonne qualité : il n’y a pas de raison que l’alchimie ne fonctionne pas.

Pour revenir sur votre valeureux parcours en coupe nationale, quels enseignements en tirez-vous et cela vous a-t-il servi pour la suite du championnat ?

La rencontre du 6ème tour était un match bonus. On a joué contre une équipe qui était six niveaux au dessus de nous. Nous ne sommes pas servi de ce match en particulier car on a quand même perdu 6-0. Cependant je m’en suis servi personnellement car je pense avoir pêché dans la préparation tactique du match. On aurait pu faire mieux et donner une meilleure image sur le terrain.

Malgré cette élimination en coupe de France vous êtes toujours en lice en coupe d’Isère, la remporter est aussi un objectif pour le club ?

Les dirigeants ne m’ont pas clairement donné comme objectif de la gagner. Par contre j’ai dis à mes joueurs que je voulais la gagner avec eux. Même si on préfère monter en Régionale 3 que gagner une coupe, si on peut la remporter on se privera pas non plus.

Vous avez la particularité d’être entraîneur-joueur, comment cela se passe à l’AS Domarin ?

J’entraîne depuis mon arrivée au club, cela fait donc 1 an et demi. Je jouais avant à Bourgoin-Jallieu (Nationale 3). Je suis justement venu à Domarin pour pouvoir entraîner une équipe seniors et ça se passe très bien. Ces derniers temps j’ai un peu moins joué donc j’ai un meilleur recul par rapport à la situation sur le terrain. Pour autant tant que je pourrais courir je resterai entraîneur-joueur et mes joueurs sont prévenus ! (rires)

Recueillis par Hugo Baillot