Ligue 2 (Journée 25) Troyes- GF38 2-0 (26/02/2011)

Malgré une première période acceptable, les footballeurs grenoblois ont chuté à Troyes et restent à 7 points du premier non relégable.

A Troyes, stade de l’Aube, Troyes bat Grenoble 2-0 (mi-temps : 1-0). Arbitre : M. Julien. 8295 spectateurs.

Buts : Bettiol (8′), Psaume (84′).
Avertissements : Marcos (13′) à Troyes ; Abardonado (10′), Dieuze (68′), Mendy (82′).

ESTAC : Blondel, Marester (cap.), Drouin (Nsakala, 87′), Carlier, Jarjat, Guidileye, Yamissi, Faussurier, Obbadi, Bettiol (Bezzaz, 89′), Marcos (Psaume, 74′).

GF38 : Viviani, Cianci, Abardonado (cap.), Marque (Mendy, 46′), Turan, Juan, Dieuze, Tinhan (Dos Reis, 74′), Taïder, Namouchi (Mendes, 20′), Mandrichi.

Grenoble au bord de l’implosion ? Au-delà d’une énième défaite à Troyes (somptueuse volée de Bettiol sur la première véritable occasion de l’ESTAC, but du revenant Psaume en fin de partie), la manière et le contexte sont plus qu’inquiétants, sans même aborder la situation économique.
Comme face à Istres, les joueurs d’Yvon Pouliquen ont abdiqué après la pause et les quelques opportunités de revenir au score lors des 45 premières minutes ont été une nouvelle fois mal exploitées.
Cette démission collective va de paire avec une tension de plus en plus palpable, entre le coach et ses joueurs notamment. Entre les « clash » (Cianci, Marque, sorti à la pause ?), les rares cadres tout le temps blessés (Johansen, Namouchi, Courtois), les blessures dont on peut se demander à quel point elles sont « diplomatiques » (Matsui ?, Mainfroi ?), les recrues qui n’apportent pas le + attendu (Lasimant, Dos Reis), les jeunes lancés dans le grand bain dont on reproche, trop facilement, le manque de réalisme (Mendes, Tinhan), le GF38 semble aller droit dans le mur et, aujourd’hui, sans faire preuve d’un pessimisme exacerbé, on peut légitimement penser que les espoirs de maintien se réduisent à peau de chagrin, même si l’écart de 7 points avec Nîmes est mathématiquement loin d’être insurmontable.
Ils tiennent beaucoup à la nouvelle performance plus qu’honorable de Viviani, encore très sollicité à Troyes. Ils tiennent aussi à la confirmation que Turan (voire Taïder) est un futur très grand. Mais quand la principale source de satisfaction d’une équipe de Ligue 2 est un joueur de 18 ans, c’est généralement tout autant dû à son niveau de performance propre qu’à la faillite des joueurs qui l’entourent.
Alors oui les joueurs clament (encore et toujours) haut et fort que le maintien est possible. Oui ils martèlent (encore et toujours) qu’il faudra aller au combat contre Nantes et qu’une victoire pourrait totalement les relancer. Ils n’ont pas tort, ils restent encore beaucoup de points à prendre. Il faudrait juste joindre les actes au parole. Il faudrait une Union Sacrée. Et ce n’est pas vraiment le virage que le GF38 est entrain d’emprunter…

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