Roller-hockey Coupe d’Europe, ce week-end. Jolan Mogniat-Duclos : « Clémenceau, un lieu historique »

La Halle Clémenceau accueille tout le week-end la première phase de la Coupe d’Europe des clubs. Pour Jolan Mogniat-Duclos, jeune attaquant des Yeti’s, ce rendez-vous dans le lieu qui l’a vu naître au hockey a une saveur particulière…

La Halle Clémenceau accueille tout le week-end la première phase de la Coupe d’Europe des clubs. Pour Jolan Mogniat-Duclos, jeune attaquant des Yeti’s, ce rendez-vous dans le lieu qui l’a vu naître au hockey a une saveur particulière.

Jolan, peux-tu tout d’abord nous parler de ton parcours ?
« J’ai commencé par le hockey sur glace à l’âge de 5 ans aux Brûleurs de Loups et j’en ai fait pendant 11 ans. Cela fait donc 5 ans que je me suis mis au roller-hockey, chez les Yetis. J’ai intégré les seniors il y a trois saisons où j’ai depuis de plus en plus de temps de jeu. »

Tu as donc connu l’épopée continentale d’il y a deux ans au terme de laquelle les Yeti’s sont devenus champion d’Europe ?
« Oui j’ai même joué tous les matches que ce soir ceux du tour qualificatif de Grenoble ou ceux de la finale à Anglet. Cela reste à ce jour mon meilleur souvenir de roller. Tout était vraiment particulier, notamment la finale où nous étions menés 3-0 avant de finalement nous imposer 5-3 contre une autre équipe française, Villeneuve-la-Garenne. J’ai envie de retrouver ces sensations. »

Qu’est ce qui rend ce rendez-vous européen si particulier ?
« Même s’il y a d’autres formations françaises qui y participent, cela permet de rencontrer différents styles de jeu. La vitesse n’est pas non plus la même, la dimension physique non, les systèmes de jeu diffèrent également. Les Italiens sont par exemple plus « chiants » à jouer car ils conservent beaucoup le palet en attendant que leurs adversaires commettent une erreur. Les Espagnols ont un style de jeu qui ne nous convient apparemment pas puisque nous n’avons encore jamais réussi à les battre ! C’est un peu notre bête noire. C’est le seul match que nous avions perdu il y a deux ans en finale. Quant aux Suisses, ils sont moins connus mais il faudra quand même s’en méfier étant donné la tradition de hockey là-bas. »

Face à une telle adversité, quelles ambitions nourrit l’équipe ?
« On s’attend à une compétition difficile, surtout qu’on va enchaîner 4 matches en 2 jours avec un effectif réduit et jeune. Il va falloir gérer nos efforts. Mais l’ambition est de finir premier et d’ainsi jouer la phase finale à Anglet. En plus le fait de jouer à Clémenceau va être très fort émotionnellement, pour moi et pour l’équipe. C’est là bas que j’ai commencé le patin. C’est un lieu historique pour le hockey grenoblois. J’espère qu’on pourra y amener le plus de monde possible. La pression sera plus forte et la victoire encore plus belle. »

Pour finir, quel est ton rôle dans l’équipe cette année ?
« Je reste un jeune joueur mais vu mon « ancienneté » j’essaye un peu d’être le relais entre ceux qui viennent d’arriver et les plus anciens. Je me responsabilise un peu plus. La conséquence dans le jeu est que je prends ma chance plus souvent. Sur un plan collectif, on a fait un bon début de saison avec quatre victoire en cinq matches mais il reste encore du travail à faire ! »

Jolan Mogniat-Duclos en bref
Né le 19 août 1989 à Saint-Martin-d’Hères
1m80, 70 kg.
Poste : attaquant

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