Saman Alirezai, l’éternel

Saman Alirezai, l’éternel

sam alirezaiSamedi soir, le Pont de Claix-GUC Water Polo reçoit le Racing Club de France. Et comme pour chaque rencontre à domicile nous vous proposons de vous faire découvrir un des éléments du groupe fanion. Cette semaine, c’est le capitaine, Saman Alirezai qui est à l’honneur. Portrait d’un monument.

Avec 30 ans d’ancienneté, il est le plus ancien du club, à 39 ans, il est le plus âgé de l’effectif et avec ses vingt-cinq années d’expérience en N2, il est le capitaine du Pont de Claix-Guc. 

L’histoire d’amour entre Saman Alirezai et le water-polo a débuté il y a trente ans, à la Villeneuve. « Je prenais des cours de natation et je me suis vite ennuyé. Alors après les séances, je jouais au water-polo avec le club, » se souvient le capitaine. Puis l’entité a fusionné avec le GUC et Pont de Claix avant que la Villeneuve ne disparaisse du nom du club.

Vingt-cinq ans plus tard dont vingt de capitanat, ce père de deux enfants est toujours là. « Je n’ai pas vraiment eu de réelles opportunités d’aller voir ailleurs. Au début, j’étais trop nul (rires) et puis il y avait un noyau dur de la Villeneuve avec qui je jouais qui a fait que je n’avais pas envie de partir, » reconnait-il.

Une saison difficile

Très occupé avec la rénovation de son appartement et ses activités professionnelles d’éducateur sportif et de pompier volontaire, Sam vit une saison difficile. « Ce n’est pas toujours évident de tout conjuguer. Mais j’ai la chance de pouvoir m’entretenir physiquement à la caserne même quand je rate une séance avec l’équipe. Du coup, mon début de saison personnel est correct.»
Collectivement, la donne est assez similaire puisque ses coéquipiers n’ont connu qu’à trois reprises la victoire en huit rencontres jouée principalement à l’extérieur : « On est sur une année très difficile. Le niveau a considérablement augmenté. Je pense qu’il nous manque six points qu’on lâche à Thionville et à domicile contre Bordeaux. Avec d’autres résultats, nous serions un peu mieux au classement. »

Pour autant, le meilleur est à venir puisqu’il reste neuf matchs à domicile, là où le demi-centre et ses partenaires sont les plus forts. « J’insiste toujours sur le fait que les équipes qui viennent ici doivent avoir peur. Notre piscine doit être une Citadelle imprenable » insiste celui qui peut également jouer demi-centre.

Le Racing à la portée du Pont de Claix-GUC

Face au Racing Club de France, cinquième, Saman Alirezai se veut confiant : « C’est une équipe difficile à manoeuvre chez elle mais son meilleur joueur est généralement absent en déplacement et ce sera encore le cas ce week-end. Si on arrive à museler son italien et ses deux-trois anciens, on ne sera pas loin de la victoire » conclut-il.

Réponse samedi soir aux alentours de 22 heures.

Julien Beauregard