Top 14 – Vincent Clerc (Stade Toulousain) : « Revenir à Grenoble, c’est beaucoup d’émotions » 

Top 14 – Vincent Clerc (Stade Toulousain) : « Revenir à Grenoble, c’est beaucoup d’émotions » 

vincent-clerc-visite-fcgVincent Clerc sera samedi au Stade des Alpes de Grenoble pour affronter son ancien club, sous les couleurs du Stade Toulousain. L’international français le plus capé de la tournée d’automne fait le point avant le choc des deux boucliers, sans oublier d’évoquer son passé au sein du FCG.

Revenir jouer à Grenoble après autant de temps, cela fait toujours quelque chose de particulier, ou plus du tout ?
Si, évidemment que cela fait quelque chose. Cela fait dix ans que je n’étais plus revenu jouer contre Grenoble. Je suis très content et j’ai hâte d’affronter le FCG. J’étais déjà impatient de sa remontée en Top 14, car je pense que c’est là qu’est sa place. A titre personnel, ce club m’a beaucoup apporté, je continue à suivre ses résultats, à m’y intéresser. Toute ma famille est à Grenoble, ainsi que mes amis, donc forcément, revenir, c’est à chaque fois beaucoup d’émotions.

La rencontre aura lieu au Stade des Alpes de Grenoble, où tu as déjà eu l’occasion d’évoluer (avec les Barbarians et avec le Stade Toulousain contre le CS Bourgoin-Jallieu). Est-ce un regret de ne pas retrouver Lesdiguières, l’habituelle antre du FCG ?
J’aurais préféré Lesdiguières, oui. Les vestiaires, la pelouse… C’est là que sont mes souvenirs après je comprends que le match ait lieu au Stade des Alpes qui peut accueillir beaucoup plus de monde mais c’est un vrai regret à titre personnel.

Te souviens-tu de ton dernier match sous les couleurs du FCG ?
Cela devait être en 2002, l’année de la montée en Top 16, contre Toulon à la maison il me semble. On était déjà assuré de monter donc ce fut une grosse fête pour conclure une année extraordinaire. Je ne vais pas citer tous mes coéquipiers mais je me souviens de Geoffroy Messina, de Brian Liebenberg, de Franck Corrihons, de Jean-Victor Bertrand, de Rickus Lubbe, de Daniel Brown, de Julien Frier… Quelle équipe !

Lors de tes jeunes années grenobloises, as-tu été particulièrement marqué par un éducateur ou un joueur ?
Après avoir joué 2ans au Fontanil Cornillon, j’ai dû passer une dizaine d’année à Grenoble. Donc beaucoup d’éducateurs m’ont marqué au fil des époques, m’ont aidé à franchir des caps. Là je pense par exemple à Yves Bardoux (père de Brice, ancien ailier au FCG) qui m’a transmis le virus du rugby mais il y en a vraiment eu beaucoup. Chez les joueurs ma référence était Franck Corrihons (l’actuel entraîneur des arrières au FCG). Il a d’abord été un modèle, puis un coéquipier pendant un an et il est désormais un ami.

Invaincu à domicile, le FCG voudrait réaliser l’exploit en s’offrant quatre points contre le champion de France… Vous allez rencontrer une équipe remontée à bloc, comment avez vous préparé le match avec Toulouse ?
On s’est préparé comme on pouvait, après la défaite de la semaine dernière en Coupe d’Europe (chez les Ospreys). Ce match ne nous a pas réussi, il faut avouer que l’on a été plutôt mauvais. Pour la préparation de cette semaine, on a donc essayé au maximum d’être studieux, de nous concentrer sur ce qui n’allait pas bien la semaine dernière et de reprendre les choses dans le bon ordre. On s’attend à un gros match dans le contenu à Grenoble, d’autant qu’ils n’ont pas énormément joué ces dernières semaines avec le Challenge européen, ils sont très frais. Ce n’est pas du tout notre cas, on manque de fraîcheur, beaucoup de joueurs sont blessés… Il va nous falloir un peu de temps pour nous remettre sur les rails.

Justement, en parlant de l’effectif toulousain : beaucoup de blessés, la fatigue qui s’est ressentie en Coupe d’Europe… Peut-on parler de passage à vide ?
Disons que nous avons beaucoup de blessés, notamment au niveau des trois quarts. Du coup, c’est difficile de bien s’entraîner, de beaucoup s’entraîner et ça se ressent sur le terrain et au niveau de nos résultats. Il n’y a plus qu’à espérer que les blessés reviennent rapidement pour reprendre le travail complet, pour l’instant on est plus focalisés sur la récupération et la protection. Nous ne sommes pas vraiment dans des conditions idéales. Mais j’espère que l’on va pouvoir mieux travailler par la suite et que notre niveau reviendra petit à petit.

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