Alban Valat (Lyon Footzik) : « C’est une finale »

Alban Valat (Lyon Footzik) : « C’est une finale »

alban valatIl n’a commencé le Futsal il y a seulement cinq ans mais Alban Valat, gardien de but au Lyon Footzik fait déjà partie des meubles du club de D2. D’abord passé par Lyon Moulin à Vent, le natif de Décines espère désormais aider son équipe à remonter en D1. A J-2 du choc contre Montpellier Méditerranée, il revient sur son parcours et évoque ses ambitions futures. Rencontre.

Alban, quel a été votre parcours avant de signer au Lyon Footzik ?

« J’ai joué jusqu’en moins de 13 ans au foot à onze comme avant-centre. Selon mon père, j’étais plutôt bon mais mon côté fainéant a fait que j’ai rapidement arrêté. J’ai ensuite touché à plusieurs sports – basket, tennis de table – avant de signer ma première licence de Futsal à Lyon Moulin à Vent, il y a cinq ans. »

Comment en êtes-vous venu au Futsal et au poste de gardien de but?

« Mon meilleur ami, Julien Gatta, ancien gardien de Footzik, jouait à Moulin à Vent et m’a proposé de venir jouer avec lui à Lyon Moulin-à-Vent. J’ai alors perdu l’usage de mes pieds (rires). Plus sérieusement quand j’étais plus jeune, je jouais gardien lorsqu’entre copains, on allait jouer au Foot à 5 ou au city. Et on m’a toujours dit que je n’étais pas mauvais. J’étais d’ailleurs conscient d’être bien meilleur dans la cage qu’avec mes pieds… »

alban valatAu Futsal comme au handball par exemple, le rôle du gardien est prépondérant, quelles sont vos qualités et celles d’un bon gardien ?

« Je n’ai pas peur du ballon et c’est primordial. Le gardien a également une vision globale du terrain. C’est donc à moi de diriger ma défense pour que mes coéquipiers fassent le moins d’erreurs possibles. Avec le vécu et l’expérience que j’ai, j’ai su améliorer cette vision. du jeu. »

A 31 ans, vous faites partie des vieux briscards du groupe, quel est votre rôle dans l’effectif ?

« Il n’y a pas forcément de hiérarchie par l’âge mais plutôt par l’expérience. Certains de mes coéquipiers plus jeunes ont une ancienneté dans le club plus importante. Pour autant, il est fréquent que le président nous réunisse avec les « anciens » pour nous demander notre avis dans la gestion du club et la prise de décision »

Vous étiez présents lors de la saison galère en D1 (2013-2014) et même si une descente est toujours difficile à digérer, n’est-ce pas un mal pour un bien d’avoir reconstruit un projet plus viable ?

« Ça a fait du bien aux joueurs en tout cas. Il y a eu du tri. Car même si la descente a fait fuir du monde, on a pu repartir de zéro avec des joueurs d’Echirolles, d’Irigny et des jeunes du coin qui s’inscrivent vraiment dans le nouveau projet.

Et puis l’année suivant la descente, on s’est maintenu en réalisant un très belle saison et cette année est encore positive. Nicolas Karelaos est également revenu en tant que joueur et s’occupe de la partie technique des entraînements. Il a du vécu, de l’expérience et c’est un vrai plus pour le groupe. »

Samedi, vous affrontez le leader, Montpellier, comment se passe la préparation ?

« C’est une finale. On a laissé beaucoup trop de points en route en faisant matchs nuls à plusieurs reprises. On a cinq points d’écart avec eux et je pense qu’en dehors de Chataigneraie, on méritait mieux. Mais même si on est derrière eux, on aborde cette rencontre avec confiance car on n’a jamais perdu contre eux (2 victoires l’année dernière et cette saison lors du match aller, ndlr). En plus, le groupe vit vraiment très très bien. »

 

 

En cas de revers, la montée ne serait plus envisageable, il faudrait alors trouver une autre motivation…

« S’ils gagnent, on aurait 8 points de retard. Il faudra donc faire une croix sur la D1 pour cette saison. Mais on fera tout pour conserver notre deuxième place et nous préparer au mieux pour le prochain exercice. »

Propos recueillis par Julien Beauregard