Interview croisée : Kilian Geraci Vs Antonin Berruyer (FCG)

A quelques jours de leur premier match de préparation avec le FCG contre le Provence Rugby (ce vendredi, à Gap), Kilian Geraci et Antonin Berruyer, champions du monde avec l’équipe de France U20 il y a quelques semaines, se sont prêtés au jeu de l’interview croisée.

En quelques mots, comment peux-tu décrire Antonin ?

K : Antonin c’est quelqu’un sur qui on peut compter. Il est toujours là pour aider les autres. Aux entraînements il est du genre à toujours faire plus que la moyenne. Et puis par-dessus tout, il est vraiment gentil.

Quel rôle joue-t-il dans une équipe qui gagne ?

K : C’est un leader. S’il a été capitaine sur un match durant la Coupe du Monde ce n’est pas pour rien. Il en fait toujours beaucoup pour l’équipe, il est guerrier, il est très bon plaqueur. C’est un leader de combat. Par son jeu, son tempérament, il nous guide dans le droit chemin.

Quelle saison va faire Antonin selon toi ?

K : Maintenant que l’on a fait une saison en Pro D2, on a fait beaucoup de match, je pense que cette année, il va monter d’un cran. Cela peut lui permettra de passer un nouveau cap. Il va gagner en expérience, en confiance pour enquiller plus de matchs possibles et avoir sa place tous les week-end dans l’équipe.

Qu’est-ce que tu as envie de prendre à Antonin dans son jeu ?

K : Tout ! Non plus sérieusement : son agressivité, sa technique de plaquage et son charisme sur le terrain.

Vous souvenez vous de la première fois que vous vous êtes rencontrés ?

K : La première fois c’était petit quand il jouait à Vinay et moi à Seyssins on était plus ou moins rivaux, on se connaissait bien. Après on s’est retrouvés au FCG en moins de 15 mais lorsqu’on a vraiment commencé à être inséparables, c’était en moins de 18 quand on a commencé à fréquenter la même chambre.

La chose à améliorer, au rugby ou dans la vie de tous les jours ?

K : D’un point de vue rugbystique, je n’ai rien à lui dire par contre dans la vie, être un peu plus doux ! Non en vrai, si on est aussi proche c’est que je n’ai pas grand-chose à lui reprocher. Évidemment, à force de rester avec quelqu’un parfois il te saoule, un mois dans la même chambre avec Antonin ça peut être long ! (Rire)

En quelques mots, comment peux-tu décrire Kilian ?

A : Déjà il est grand ! (rire) Beau, joueur complet, gentil, c’est quelqu’un de confiance sur qui on peut vraiment compter. Une personne avec qui j’ai incontestablement lié des forts liens d’amitié.

Quel rôle joue-t-il dans une équipe qui gagne ?

A : Kylian est très perfectionniste. Du coup même dans la victoire il va toujours chercher à élever son niveau jeu et celui de l’équipe. Il est calme, serein. Il a été surclassé deux ans de suite ça prouve la confiance qu’il a dans son jeu. En plus c’est un leader. Il est charismatique ce qu’il lui a permis d’être capitaine durant le Tournoi. C’est vraiment quelqu’un sur qui on peut compter.

Quelle saison va faire-t-il faire selon toi ?

A : Je pense qu’il va continuer sur sa lancée. Il va encore progresser et prendre l’ampleur dans son jeu notamment dans les phases de conquête. Cela va être un tremplin pour lui de jouer en Top 14, du coup j’espère pour lui que cette année il va exploser. Après si ce n’est pas cette année, cela sera l’année prochaine je n’en doute pas une seule seconde.

Qu’est-ce que tu as envie de prendre à Kilian dans son jeu ?

A : Être aussi à l’aise que lui en touche. Sa polyvalence aussi, il est capable de jouer deuxième et troisième ligne. C’est un joueur complet alors avoir toutes ses caractéristiques ça serait agréable.

Vous souvenez vous de la première fois que vous vous êtes rencontrés ?

A : La première fois je crois que c’était en moins de 11ans, il jouait à Seyssins et moi à Vinay. Forcement je l’avais déjà remarqué il avait beau avoir un an de moins que moi il était déjà le plus grand sur le terrain ! Ensuite dans un second temps, lors de mon arrivée à Grenoble lui était déjà là, je me souvenais très bien de sa tête et le courant est vite bien passé entre nous. Comme moi c’est quelqu’un de très réservé aux premiers abords mais très agréable lorsque l’on brise la glace du coup on est vite devenu très bons amis.

La chose à améliorer, au rugby ou dans la vie de tous les jours ?

A : Quand on partage la même chambre par exemple, ne pas en faire qu’à sa tête sur l’heure du coucher ! Parfois quand tu as un peu envie de veiller un peu plus tard et qu’à 21h30 il te force à éteindre la télé ça peut être un peu pénible (rire). Sinon dans le rugby je lui dirai de prendre plus d’assurance dans un rôle de capitaine de touche. C’est déjà un excellent joueur de touche mais il a toutes les cartes en main pour devenir un excellent capitaine de touche.

Propos recueillis par Sébastien Allec