Nicolas Tourte : « La mixité rend cette compétition originale et sympa »

Nicolas Tourte : « La mixité rend cette compétition originale et sympa »

A partir de vendredi, Grenoble sera le théâtre du Master’U BNP Paribas. Cette compétition internationale universitaire par équipes aura lieu au centre de Ligue à Seyssins. Nous avons rencontré le capitaine de l’équipe de France, Nicolas Tourte.

Nicolas, comment êtes-vous devenu entraîneur de l’équipe de France ?

Cela faisait 8 ans que j’étais salarié pour la Ligue Dauphiné Savoie sur le tennis universitaire, avec souvent des bons résultats avec le CNUT de Grenoble. Un moment donc que je baignais dedans et il y a eu la volonté de changer des choses dans le staff. La Fédération m’a appelé pour savoir si j’étais intéressé car la Fédération universitaire voulait changer de capitaine. J’ai répondu favorablement.

Est-ce que vous pouvez un peu nous expliquer la formule de ce Master’U ?

Une formule sympa, assez unique. On commence par le simple fille n°2, suivi du simple garçon numéro°2. Ensuite, simple fille n°1, puis garçon n°1. Le tout sur un seul court, on peut donc avoir une journée qui se fini tard. Viennent ensuite un double fille, un double garçon et un double mixte. Il y a sept matchs par rencontre. La mixité rend cette compétition originale et sympa.

Un niveau universitaire de qualité ?

Plutôt un bon niveau, avec quelques joueurs qui sont dans les 300 premiers mondiaux. Notamment chez les USA où le sport universitaire est très développé. Les Anglais ont gagné l’année dernière, ils ont d’ailleurs dans leur rang un très bon joueur de double qui a gagné quelques tournois ATP. En simple, on a du top 60 français, tout en faisant des études.

Qui sont les favoris du week-end ?

Ces dernières années, les USA. Mais ils ont perdu le titre l’année dernière au profit des Anglais. J’essaye de faire en sorte de ne pas trop m’occuper, ni de parler des adversaires mais plutôt de ce qu’on va essayer de mettre en place.

La composition de l’équipe de France ?

On a Margot Orange qui s’entraîne au CNUT de Grenoble, Julien Eon également. Robin Cocouvi vient de Paris. Également, Emmanuelle Salas qui s’est entraînée pendant plusieurs saisons au Grenoble Tennis mais qui est aujourd’hui aux USA. Le Toulousain Paul Cayre, qui fait ses études en e-learning à Grenoble. On a quand même une bonne diversité.

Les objectifs de la France ?

Je vais essayer de parler de que ce qui nous concerne, ce qui dépend de nous. Depuis le début du stage, je veux une équipe qui a une belle cohésion de groupe, que les titulaires et les remplaçants donnent la même énergie. Pour vivre quelque chose de fort tous ensemble.

L’idée est ensuite d’aller cherche le meilleur de chaque joueur/joueuse. Donner le meilleur de soi-même sous une émotion forte : représenter la France, jouer une belle compétition. L’idée est de savoir précisément ce qu’on veut mettre en place pour jouer notre meilleur tennis.

Après, le résultat découlera forcément de cela mais aussi de la force de nos adversaires, qui ne dépend pas de nous.

Ce seront surtout des moments qu’on n’oubliera jamais, c’est une sélection nationale.

Recueillis par Martin Bornet