#PortraitDeFamille – Chez les Tomasino, du ballon au palet, on reste des passionnés

#PortraitDeFamille – Chez les Tomasino, du ballon au palet, on reste des passionnés

La même petite étincelle dans les yeux quand ils qu’ils évoquent leur pratique, passée , présente ou à venir. Laurent Tomasino et son fils Quentin partage le même amour du sport.

Pour le père, cette passion s’est d’abord construite dans le football. A Vif, dans un premier temps, puis, au gré des fusions et des changements, à Varces/Vif, la Vallée de la Gresse, Rhône-Poulenc, FC Pont de Claix avant de finir à Champ sur Drac.
Si l’attaquant parle de « fin de ma petite carrière », il sévit pourtant encore avec les Vétérans de Jarrie. « Mais dans ce cadre là on pense plus à la troisième mi-temps qu’aux matchs ! Le but c’est de se retrouver entre potes. On s’entend bien, il y a un bon esprit de camaraderie, de la bonne humeur… ». Lors d’une des dernières sorties de l’équipe, Laurent a d’abord trouvé le chemin des filets à plusieurs reprises avant de finir… dans les buts. Du pur plaisir, sans prise de tête.
Qui n’empêche pas le footeux de faire quelques infidélités à sa discipline de prédilection. Laurent s’est ainsi essayé au hockey-sur-glace, un virage plutôt drastique, qu’il nous explique. « J’ai toujours voulu en faire. Quand j’étais petit les moyens de mes parents ne permettaient pas forcément de le pouvoir donc j’y suis venu sur le tard. En finissant ma carrière, je me suis mis en loisir au hockey. Et quand Quentin a débuté ses entraineurs m’ont demandé si je pouvais donner un coup de main et de fil en aiguilles je m’occupe aujourd’hui des U7/U9/U11 et je suis membre du CA de l’association. »

Un virus qu’il a donc transmis à ses fils (le petit dernier, Romain s’est également mis aux patins avec les BDL et veut devenir gardien).
Pour Quentin, le coup de foudre a été instantané. « Je suis allé voir un match avec mes parents et tout de suite j’ai su que c’est ce que je voulais faire. ». Son père de confirmer dans un sourire : « on a laissé traîner quelques semaines, quelques mois, mais il continuait de nous harceler avec ça, on a fini par l’inscrire chez les Brûleurs de Loups. »

Quentin n’a alors pas 5 ans. Il en a aujourd’hui 17 et donc un peu plus de 12 années de pratique du hockey-sur-glace au sein du club grenoblois, synonyme de pur bonheur, même si l’investissement est désormais conséquent. « Dès mes premiers entraînements cela m’a confirmé que je voulais faire ça, j’ai vraiment tout de suite accroché et je me suis appliqué à fond dedans. Aujourd’hui cela veut dire des entraînement presque quotidiens, entre 2 et 2h30 de hockey et de physique par jour. » Une vie rythmée par le hockey, avec un temps scolaire adapté en conséquence.

Mais un investissement récompensé sur les plans collectif et individuel. Quentin a ainsi déjà plusieurs sélections avec les équipes de France jeunes et a été retenu pour participer au prochain mondial U18 (organisé à Grenoble). Avec les BDL, les résultats sont aussi au-rendez vous avec un titre de champion de France U15, déjà quelques matchs avec les U20 cette saison et surtout une finale de championnat de France avec les U17 ce week-end (rendez-vous à Pôle Sud samedi à 18 heures et dimanche à 16 heures).

« L’objectif c’est d’être champion de France bien sûr. On a fini 1er de la saison régulière et les titres des saisons précédentes font qu’on peut dire qu’on a nous aussi une petite obligation de résultats. »

Et sur le long terme, à quoi aspire l’ailier gauche ? « Je rêve d’être professionnel un jour bien sûr. Un championnat qui me ferait spécialement rêver ? Je dirais la Finlande, j’aime leur mentalité, leur esprit d’équipe, ça patine et ça frappe plus c’est intense… Mais je sais aussi que la route est encore longue et qu’elle passe par énormément de travail. »

Le papa bienveillant approuve. « Il faudra qu’il jongle aussi avec l’école. Le club fait de toute façon très attention à la scolarité. Le hockey n’est pas le foot, les sommes ne sont pas les mêmes, cela reste donc primordial mais on sera derrière lui pour le soutenir quoi qu’il arrive. »

Un soutien que l’on peut compter actif dès ce week-end à Pôle Sud. En tribune ou sur la glace les Tomasino restent des passionnés.