Retour sur le TFIEJ 2019 et la prestation des deux équipes grenobloises

Retour sur le TFIEJ 2019 et la prestation des deux équipes grenobloises

L’école de journalisme de Grenoble (EJDG) organisait pour la première fois de son histoire l’incontournable tournoi inter-écoles de journalisme. Les 14 formations reconnues par la profession se sont rencontrées le temps d’une journée sur les terrains du campus pour remporter deux trophées prestigieux : Typhus le Blaireau pour les garçons et Kendrick la Marte pour les filles (les animaux sont bien évidemment empaillés, vous vous en doutez).

Les apprentis journalistes venus de toute la France ont pu découvrir les montagnes enneigées sous une météo plutôt clémente. Il faut dire que tous redoutaient un déluge qui s’était abattu sur la compétition à Strasbourg l’année dernière. Mais c’était dans le froid, sous la pluie et la neige, que les Grenoblois avaient arraché le trophée et remporté l’organisation du tournoi.

Un cadeau empoisonné pour les deux promotions qui ont dû se démener pour accueillir près de 800 personnes sur le campus samedi 9 mars. A 8h30, les Iséroises ont donné le coup d’envoi de la compétition, suivies par les champions en titre à 8h55.

Dans leurs résultats, les EJDGiens ont rappelé l’équipe de France en 2002. Les Bleus alors sur le toit du monde avaient déchanté dès les poules. Les coéquipiers de Luc Chemla ont fait de même en essuyant trois revers en trois matches. Pire, le capitaine a provoqué deux pénalties à lui tout seul. Les Grenoblois se sont procurés une seule grosse occasion et n’ont tiré que quelques fois au but en une heure de jeu cumulée.

Heureusement, les filles étaient là pour relever la barre. Pour leur première participation au tournoi, les Croqueuses de Montagnes sont allées en quart de finale, où elles se sont inclinées face à Marseille (0-1). L’EJCAM, championne en titre, a conservé Kendrick La Marte pour la deuxième année consécutive, sans encaisser le moindre but. Mais les Iséroises ont fait douter les Phocéennes et auraient même pu les éliminer avec un peu plus de réalisme. Malheureusement, la lucidité de Valère Germain était dans les pieds des attaquantes grenobloises ce jour-là.

Chez les garçons, ce sont les malheureux finalistes de l’année dernière qui ont brandi Typhus. Les étudiants en journalisme (et communication) ont pris leur revanche à Grenoble. Ils ont su forger leur victoire dans les larmes salées qui coulaient sur les joues bretonnes l’année dernière. Le gardien, qui n’avait pas stoppé un tir au but lors de la séance contre l’EJDG à Strasbourg, a arrêté trois tentatives face à l’IPJ Paris. Succès mérité pour l’IUT de Lannion qui condamne les 13 autres formations en journalisme à un long, très long périple l’année prochaine pour aller disputer le TFIEJ 2020 au fin fond de la Bretagne.

Le Cuej de Strasbourg a été récompensé du prix de l’ambiance, l’Ijba de Bordeaux a remporté le concours de la meilleure mascotte. Comme souvent, Grenoble a été victime du syndrome de l’organisateur qui a tout donné pour accueillir les étudiants dans les meilleures conditions, au détriment du foot. Une victoire dans ces deux défaites : les retours sont unanimes, cette édition alpine a été parfaitement bien gérée par les Isérois. Mais pas d’excuse l’année prochaine, il faudra de nouveau tout donner pour ramener Typhus et Kendrick à la maison.

A.M.

L’album photos du tournoi :