Top 14 – FCG : Lucas Dupont : « On se méfie plus de nous maintenant »

Top 14 – FCG : Lucas Dupont : « On se méfie plus de nous maintenant »

lucas dupont

L’ailier du FCG, qui retrouve le maillot Rouge et bleu après deux semaines d’interruption du Top 14, aborde le déplacement à Montpellier sereinement.

Tu as été mis au repos pour les deux journées de Challenge européen : pendant ces périodes de coupure, comment fais-tu pour garder le rythme de la compétition ?

Le rythme ne change pas énormément. La semaine, on s’entraine normalement avec tout le monde, et le vendredi et samedi, on a des séances de physique au lieu de la mise en place et du match. Cela nous permet de garder la forme, mais c’est vrai que ça ne remplace pas un vrai match. J’espère que je n’ai pas perdu le rythme ! Finalement, l’équipe évolue ensemble jusqu’au jeudi, et comme l’effectif est important, le groupe pour le conditionning du samedi matin est bien rempli. Du coup, on ne s’éloigne pas de la vie de l’équipe et des autres joueurs.

Selon toi c’est un plus ou un handicap pour une équipe promue de jouer deux compétitions en parallèle ?

Pour nous, c’est bien, parce qu’on est nombreux dans l’effectif. Cela permet à ceux qui n’ont pas trop pu jouer de tenter leur chance, et de garder tout le monde en haleine pour la compétition. En plus, on a réalisé deux bons matchs. Evidemment, en ce qui nous concerne, on préfère se maintenir en Top 14 que se qualifier pour les quarts du Challenge européen, mais on joue quand même les matchs sérieusement, car notre effectif nous le permet.

Dans le championnat de Top 14, on a laissé le FCG sur une victoire face à l’USAP… Vous êtes attendus au tournant pour la suite. Est-ce qu’un aussi bon début de saison rajoute une pression supplémentaire ?

Non, justement, je dirais que ça nous enlève de la pression. Comme jusque là on a eu de bons résultats, on peut se déplacer à Montpellier sans pression. Mais avec notre début de saison, on bénéficie de moins en moins de l’effet de surprise, les grosses équipes nous préparent désormais sérieusement. Je pense que c’est le cas pour Montpellier ce soir, on se méfie plus de nous maintenant. Pour nous, le fait d’avoir des points et d’être bien placé au classement diminue la pression, on n’a pas le couteau sous la gorge.

Vous vous déplacez à Montpellier ce soir. L’adversaire, en quelques mots ?

Montpellier est une équipe très tournée vers l’offensive. On s’attend donc à un match plutôt aéré avec pas mal de jeu. Mais le temps est en train de se dégrader, donc je pense que ça va gêner les deux équipes. Comme tous les week-ends cette année, on s’attend à un gros match, et en particulier aujourd’hui, car Montpellier est une équipe qui joue la HCup, mais aussi le haut de tableau du Top 14 et qui est d’ailleurs restée sur une bonne performance dans le championnat. Ce sera donc un gros match, mais on ne se prend pas la tête, on a bien bossé de notre coté, et on pense aussi à nous, à notre jeu.

Votre objectif dans le classement, à la fin de la série des matchs aller ?

Il n’y en a pas. On n’en a jamais eu, depuis le début de la compétition. Le staff ne nous a jamais donné d’objectif en terme de place au classement. D’ailleurs, je ne sais même pas… si, je sais qu’on est cinquième, mais ce n’est vraiment pas quelque chose qui compte pour nous, on n’est pas obnubilés par notre place, surtout qu’on a gagné pas mal de points. Si on était relégables ce serait différent, mais pour l’instant on est dans les clous pour se maintenir et c’est tout ce qui compte. L’objectif que l’on se fixe est plus celui de gagner un maximum de match, et le reste suivra.

Le groupe des Bleus qui effectuera la tournée d’automne a été dévoilé. Toi qui avais participé aux tests physiques la saison dernière, est-ce que tu te fixes désormais comme objectif une sélection en équipe de France ?

Ce n’est pas du tout un objectif pour moi. Non pas que je n’espère pas un jour y être, mais je n’y pense pas pour l’instant. Un joueur qui a déjà été sélectionné peut légitimement attendre d’entendre son nom à chaque annonce, mais pour ceux qui sont dans mon cas, si un jour ça arrive on sera vraiment heureux, mais en attendant, je n’ai pas la prétention d’attendre d’avoir mon nom dans le groupe. D’autre part, je n’ai que six matchs de Top 14 dans les jambes, il faut garder la tête froide par rapport à ça, on ne débarque pas en équipe de France comme ça !