U17-  Retour sur les incidents entre Seyssinet et Annecy-Le-Vieux

U17- Retour sur les incidents entre Seyssinet et Annecy-Le-Vieux

ac seyssinetLe week-end dernier, l’après-match entre les U17 de l’AC Seyssinet et ceux d’Annecy-Le-Vieux s’est terminé en bagarre générale. Mis en cause par un article paru en début de semaine dans la presse locale, le club isérois a tenu à donner sa version des faits par l’intermédiaire de son président, Roger Vizzini.

Le ton de la voix est soutenu et intense. Roger Vizzini, président de l’AC Seyssinet, ne veut pas que son club soit traîné dans la boue comme il l’a été. « En lisant l’article du Dauphiné Libéré, on avait l’impression que 40 légionnaires avaient débarqué à Annecy-Le-Vieux. Or les 14 joueurs étaient accompagnés de deux parents et d’un éducateur » soutient le dirigeant.

S’il ne cache pas que ses joueurs ont pu être frustrés par le scénario du match, en aucun cas, il ne valide la version parue dans la presse. « On nous parle de couteau mais nous ne sommes pas des voyous. À la fin du match, les joueurs étaient énervés par le penalty concédé dans les dernières minutes. Ceux de Annecy-Le-Vieux ont commencé à chambrer et il y a eu un attroupement à l’issue duquel un joueur de chaque côté a été expulsé (logiquement). L’histoire aurait dû s’arrêter là sauf que, selon les personnes présentes sur place, un parent qui était aussi, ce jour-là, délégué et arbitre de touche, a asséné une gifle à l’un des joueurs isérois. Dans la foulée, un nouvel attroupement a eu lieu et Azzedine Djellali, entraîneur de l’ACS, a été frappé aux côtes et au visage. « Ce que je déploire, c’est qu’au lieu de calmer les gamins, les parents n’ont fait qu’envenimer les choses. C’est le mal actuel de notre sport, » explique-t-il.

Entre-temps, Roger Vizzini a eu son homologue haut-savoyard au téléphone afin d’avoir sa version des faits : « Il n’était pas sur place, tout de suite. Il est arrivé lorsque des parents de son club participaient à l’incident avec nos joueurs et les leurs. Il m’a ressorti la version du Dauphiné puis s’est excusé.»

Désormais, c’est à la justice sportive, qui donnera lieu à des convocations, et civile, saisie par une plainte déposée contre X par Azzedine Djellali et les parents de son joueur giflé, que revient le sort de ce triste spectacle proposé.

J.B.