Younes Zebbar (Vie et Partage) : « Aujourd’hui, sur 80 licenciés, on atteint pratiquement la parité »

Younes Zebbar (Vie et Partage) : « Aujourd’hui, sur 80 licenciés, on atteint pratiquement la parité »

En lever de rideau du match des séniors, les jeunes féminines de Vie et Partage ont disputé un petit match amical contre l’équipe de Fontaine. L’occasion de faire le point sur le développement du futsal chez les filles avec les deux entraîneurs. Pour l’anecdote, les U18 de Vie et Partage ont remporté la rencontre 3 buts à 2 dans un état d’esprit remarquable.




Mohamed Benabdelouahab (Fontaine) : « Le futsal aujourd’hui ça plait à beaucoup de monde : on joue dans des espaces réduits, les gamines prennent beaucoup de plaisir et touchent davantage le ballon qu’au foot à 11. En plus aujourd’hui avec des conditions météo comme celles auxquelles on a le droit, on est à l’intérieur donc on s’épanouit plus.

C’est intéressant : on fait des échanges entre clubs de la région grenobloise, il y a une dizaine d’équipes. On fait un mini-championnat entre toutes ces équipes dans une compétition pilotée par la JOGA (club du Village Olympique Grenoble) et ça nous permet d’accompagner les filles dès le plus jeune âge, donc c’est épanouissant. Tout le monde prend plaisir, on est passionné et on essaie de développer ce sport de toutes les manières qu’on peut : tournois, stages ou des journées comme celle d’aujourd’hui.

Les féminines aujourd’hui, ça se développe beaucoup : la preuve sur Grenoble. C’est la troisième année qu’on partage à ces échanges et les gamines adhèrent, y prennent goût. Après, c’est à la Ligue et au district qui doivent nous aider pour aller de l’avant mais nous on est là, on fait ce qu’on peut. On essaie de mettre en place ce qu’on peut en tant qu’anciens et d’apporter notre expérience ».

 

Younes Zebbar (Vie et Partage) : « C’est important pour nous parce que sur Échirolles, il n’y avait pas trop de structures pour les féminines donc on s’est lancé il y a trois ans. On a commencé avec six joueuses seulement et aujourd’hui on compte plus d’une trentaine de licenciées. On a une catégorie sénior, des moins de 18 ans et des moins de 13 ans. Ça marche très bien, il y a une bonne émulation entre toutes les catégories. Ça a très bien marché avec les grandes, ça a donné envie aux plus petites de s’inscrire. Et en parallèle, on a mené d’autres actions de proximité sur des city stades et certaines nous ont rejoint au futsal cette année. 

Nous, on essaie davantage de mettre l’accent sur la citoyenneté et l’état d’esprit, que les petites prennent du plaisir, qu’elles soient unies entre elles. On fait attention au niveau du langage notamment avant de penser au football. Le foot, ça leur permet d’avoir des règles à respecter : d’horaires, de comportement, de langage, et ça doit leur servir dans leur vie actuelle et future.

J’avais déjà eu l’occasion de travailler avec des équipes féminines et quand j’ai signé mon contrat avec le club, l’un des objectifs, c’était d’avoir la mixité dans l’association et j’ai proposé le projet au président de monter cette équipe féminine. Sur 80 adhérents, on est pratiquement moitié filles – moitié garçons ».