A la découverte de… Anaïs Heurard (GF38)

A la découverte de… Anaïs Heurard (GF38)

anais heurardOn poursuit notre série d’articles sur les joueuses du Grenoble Foot 38 – qui retrouveront la compétition officielle à la fin du mois de février, avec la défenseur centre Anaïs Heurard,, qui a le GF38 dans la peau !

Âge : 23 ans
Poste : Défense centrale
Clubs : US Gières, ES Rachais, GF38

Son parcours :

À mes 8ans, j’ai demandé à mes parents de jouer au foot en club mais ils ont refusé car « le foot c’est que pour les garçons ». Un an après, toujours la même envie, deuxième chance, ils acceptent. Depuis toute petite, je suivais le GF masculin, j’allais voir tous les matchs au stade Lesdiguères avec mon grand-père. Ma première année à Gières puis 4 ans au Rachais avec les garçons. De jouer avec eux m’a permis de progresser plus rapidement. J’intègre le GF féminine en U18. Actuellement en sénior, j’en suis à ma 8ème année au GF.

Les objectifs pour la fin de saison

Notre objectif est de monter en DH, après deux matchs nuls en 2ème phase, il va falloir nous ressaisir pour faire mieux les prochains matchs. Par rapport à l’an dernier, le niveau s’est un peu endurci mais reste à notre portée. Nous avons une équipe avec beaucoup de potentiel et des qualités qui se complètent. Avec une équipe plutôt jeune, il y a un manque d’expérience qui peut être parfois décisif mentalement, mais notre coach et nos dirigeants nous poussent à nous surpasser. Ce qui a été plutôt réussi pour notre première phase. Le reste est à venir.

anais heurard 2

Sa vision du football féminin

Pour moi, le foot est une passion et mon objectif est le plaisir avant tout, bien que je sois une compétitrice. La vision que j’ai du foot féminin au sein du GF est positive, en 8 ans il y a eu de l’évolution et il faut que ça continue ! Je pense de façon générale que le foot féminin a de l’avenir, il y a de plus en plus de licenciées et de médiatisation mais cela reste encore incomparable au foot masculin.

Un mot de la fin ?

Une chose à retenir, nous allons mettre nos crampons et non nos tongues pour gravir la montagne et se transformer en un rouleau compresseur qui écrasera tout le monde sur son passage…