A la découverte de… Colin Kerouanton (GUC Badminton)
Les championnats du monde de parabadminton se dérouleront du 5 au 10 novembre à Dortmund (Allemagne). La délégation française comptera dans ses rangs un joueur du Grenoble UC Badminton : Colin Kerouanton, qui concourra en catégorie debout SU 5 et que nous vous proposons d’un peu mieux découvrir.
Colin, peux-tu nous présenter en quelques mots ton parcours ?
Je suis né le 1er mai 1990 à Vir, dans le Calvados. Je suis arrivé à Grenoble il y a deux ans dans le cadre de mes études, un masters en géographie aujourd’hui terminé. Je suis actuellement en CDD à Paris au musée d’Histoire Naturelle. Après je ne sais pas encore où et ce que je ferai ; j’ai quelques projets en tête.
Comment as-tu débuté le badminton ?
C’était dans un cadre scolaire, en 5ème. Et je suis allé jouer en club, à l’USM Vir Badminton, car c’est également mon professeur de l’époque qui s’en occupait. C’est resté mon club jusqu’à ce que j’arrive au GUC. Entre temps j’ai également fait une année à Glasgow où je me trouvais dans un cadre universitaire. C’était vraiment une expérience très enrichissante et j’y associe mon meilleur souvenir lié au badminton avec les championnats d’Écosse universitaire disputés dans une formidable ambiance.
Une joueuse écossaise est arrivée cette année à Grenoble (Rebecca Findlay). Quel regard portes-tu sur le badminton de ce pays ?
Ils ont de très bons joueurs même si cela reste ponctuel par rapport à la France, avec forcément une masse moins importante. En revanche c’est un sport vraiment très pratiqué en loisir, plus qu’ici ; on trouve même des gymnases ouverts la journée qui permettent aux non licenciés de pouvoir pratiquer.
Un mot sur le début de ta saison avec l’équipe de Nationale 3 du GUC ?
Notre objectif est avant tout de bien figurer et d’aller chercher le maintien. On est vraiment un super groupe, une belle bande de copains et c’est vraiment à chaque fois un grand plaisir de se retrouver et de jouer en équipe.
Venons-en à aux championnats du monde de parabadminton. Quelles seront tes ambitions ?
Sans dire que je pars totalement dans l’inconnu – on m’a un peu briefé, je disputerai à Dortmund ma première compétition de parabad’ donc je ne connais pas du tout mes adversaires et le niveau qu’ils peuvent avoir, le fonctionnement de la compétition… C’est donc difficile pour moi de définir des objectifs très précis sur ces championnats du monde. L’important pour le moment sera d’y être présent, de pouvoir défendre les couleurs de l’équipe de France et représenter mon pays.
Si l’expérience s’avère réussie, est-ce que certaines perspectives – les Jeux Paralympiques par exemple – pourraient te motiver dans le futur ?
Pour les Jeux Paralympiques il faudra de toute façon attendre au moins 2020 puisque pour le moment le parabad’ ne fait pas partie des disciplines olympiques ! Mais oui c’est quelque chose qui donne envie et cela peut être une très bonne source de motivation. Il y a déjà les championnats d’Europe au printemps prochain qui peuvent constituer un premier bon objectif, avec d’ici là des compétitions open.