A la découverte de… Noémie Kober (Aviron Grenoblois)

A la découverte de… Noémie Kober (Aviron Grenoblois)

noemie koberLe 8 Féminin de l’Aviron Grenoblois a vécu une année 2013 faste avec deux titres de champions de France (le « classique », sur 2000m, et celui sur sprint, petite nouveauté de la saison passée), les premiers dans l’histoire du club pour un 8 senior.
Nous vous présenterons au cours des prochaines semaines chacune des membres de cet équipage « qui a franchi un cap, montré une cohésion et un état d’esprit exemplaires » selon les mots d’Alain Waché, le directeur sportif de l’AG. Aujourd’hui place à Noémie Kober.

Sa découverte de l’aviron :
J’ai commencé l’aviron en 2006, car le club était venu présenter ce sport au collège Le Chamandier à Gières, où il existait une « classe à horaires aménagées aviron ». Nous avons commencé l’initiation sur un rameur en salle, puis nous sommes allés essayer sur l’eau.  Cela m’a plu et je me suis donc inscrite en classe de 4ème avec notamment Léa Duret. Il y a tout de suite eu une très bonne ambiance et une grande émulation au club

kober nbSon parcours sportif :
Même si toutes les compétitions restent de supers souvenirs, le meilleur fut aux championnats du monde 2010 en double avec Daphné Socha d’Évian, nous étions mal parties au début du championnat car j’avais réalisé une grosse faute technique pendant les séries qualificatives, puis nous sommes passées en finale où nous avons tout donné pour aller chercher le titre.

La belle année du huit grenoblois :
Concernant le 8 de cette année, comme je fais mes études en région parisienne je n’étais pas là à tous les entraînements, mais c’est un projet très enrichissant pour le groupe séniore, c’est vraiment un travail collectif, de longues sorties pour trouver la cohésion, plus qu’une somme d’individualités qui se rajoutent. De toute façon,  même s’il y a de grosses individualités mais qui ne rament pas ensemble, le bateau n’avancera pas plus vite.
Nous avons fait de très bonnes courses autant sur les 2000m que sur les 500m. C’est vraiment un travail d’équipe et cela fait d’autant plus plaisir quand on gagne !

Ses projets :
Cette année, je suis partie en 2- avec Éléonore Dubuis de Lyon pour les bateaux courts avec l’ambition d’amener ce bateau aux championnats du monde -23 ans.Il y a aussi un projet de 8 pour les Europes, et j’aimerais bien participer à la coupe du monde d’Aiguebelette en Savoie, et aux mondiaux à Amsterdam.

Le mot d’Alain Waché :>Noémie fait partie de la génération Chamandier comme beaucoup de rameurs grenoblois.Elle multiplie les titres de championne de France mais, après des débuts internationaux prometteurs (4° aux mondiaux junior en quatre alors qu’elle n’est que cadette, puis championne du monde en double avec l’evianaise Daphné Socha et 3° en skiff aux jeux de la jeunesse l’année suivante), sa carrière va subir un coup de frein – et une année blanche- à cause d’une mauvaise blessure au dos.
Repartie dès 2012 en senior, ce n’est aujourd’hui plus qu’un lointain souvenir et on espere la voir retrouver le chemin des podiums internationaux dans le cadre du projet de haut niveau féminin mis en place par la fédération.
Elle a dû s’expatrier sur l’INSEP pour ses études mais revient régulièrement à Grenoble partager la vie du club avec ses coéquipières.

championnes septembre 2013