A la découverte de… Sophie Dumalin (gymnastique)

Avec deux médailles de bronze récoltées, Sophie Dumalin (ASU Grenoble) s’est particulièrement illustrée à l’occasion des derniers championnats de France universitaires de gymnastique artistique, qui se disputaient à Rouen la semaine dernière (>> compte-rendu). L’occasion était donc trouvée pour faire un peu mieux connaissance avec cette jeune gymnaste de 19 ans qui a porté haut les couleurs du sport universitaire grenoblois.

Sophie, peux-tu nous dire quelques mots sur ta découverte de la discipline ?
J’ai débuté la gym à 3 ans en baby gym. J’ai « choisi » ce sport tout simplement parce que ma sœur en faisait et que j’ai fréquenté le gymnase depuis ma naissance. En grandissant j’avais envie de devenir comme elle, elle était mon exemple. Je lui disais : « je veux arriver à devenir plus forte que toi » pour la taquiner.

Quels sont tes meilleurs souvenirs/résultats jusque là ?
Mes meilleurs résultats ont été ceux de 2013 et 2014. En 2013 j’ai fini 1ère aux championnats de France national B, et 3ème en 2014. En 2013 je n’y croyais pas, c’était comme un rêve pour moi, ça restera mon meilleur souvenir. En 2013 également, ma première année de Tumbling j’ai fait 2ème aux Championnat de France Fédéral. C’était aussi un très bon souvenir pour clôturer cette année qui avait était vraiment exceptionnelle pour moi. En 2014 je me suis qualifiée en finale sol et saut des championnats de France, l’ambiance était énorme, j’ai adoré.

Combien d’heure d’entrainement par semaine représente pour toi la gymnastique aujourd’hui ?
J’ai commencé le Tumbling il y a 3 ans maintenant, aujourd’hui je m’entraine plus en tumbling qu’en gym. Je dois tourner à 8 heures par semaine en gym alors que j’en étais à 20 l’année dernière. Mais en rajoutant le reste de pratique je dois être entre 15 et 18 heures de sports par semaine, ça permet de me conserver un peu.

As-tu des spécialités ?
On peut dire que les agrès que je réussis le plus et qui me rapportent le plus de points sont le sol et le saut. J’aime beaucoup tout ce qui demande de la puissance.

A côté de ça qu’el es ton parcours d’étudiante et comment parviens-tu à concilier la pratique fréquente à bon niveau et tes études ?
Je suis étudiante à l’UFRAPS, c’est ma première année. Pour les études j’ai toujours eu des facilités jusqu’à maintenant donc les révisions ne me prennent que très peu de temps, c’est pas ça qui m’empêchera de pratiquer. En revanche on y fait pas mal de sport et parfois j’arrive fatiguée aux entrainements, c’est le seul inconvénient.

Quel bilan tires-tu de tes France Universitaires ?
C’était différent des championnats de France FFG, je ne savais pas vraiment dans quoi je m’aventurais, d’habitude j’ai toujours les mêmes concurrentes, je sais à peu près combien je peux me classer par rapport aux autres. Là j’ai eu l’impression d’arriver comme la « petite nouvelle » j’avais envie de réussir mais je m’étais mis dans le tête que faire un podium était impossible, encore plus quand j’ai vu qu’Anne Kuhm y participerait.
En plus de ça je me suis blessée deux semaines avant cette compétition, j’ai repris les entrainements deux jours avant de partir, j’y allais pour me faire plaisir sans pouvoir espérer plus. A la fin de la compétition j’ai été très déçue, j’ai fini sur une chute aux barres, et j’ai appris qu’à mon sol on m’avait enlevé des points sur des éléments que j’aurais jamais pu penser fauter. Je me suis dis qu’un podium en individuel était impossible du coup j’ai espéré un podium en équipe.
Arrive le moment des résultats, j’apprends qu’on finit 4èmes en équipe à 7 dixièmes du podium c’était assez dur à accepter. Puis vient le résultat en individuel, j’entends mon prénom pour la 3ème place, j’ai cru qu’ils s’étaient trompés, je n’y croyais pas. Et là vient le résultat du sol et j’entends à nouveau mon prénom, c’était énorme comme sensation. Ce séjour à Rouen m’aura fait ressentir de la joie mais aussi de la déception dans une ambiance différente de celle à laquelle je suis habituée en compétition.

Peu avant, tu avais également eu des bons résultats en championnat Rhône-Alpes Auvergne ?
Oui je me suis surprise moi même à cette compétition, j’ai fait quasiment un sans faute et mon meilleure total point, c’était amusant. Ça m’a remotivé pour la suite.

Tes prochains objectifs sportifs ?
Me qualifier pour les championnats de France à la fois en gym mais aussi en Tumbling et avec un peu de chance faire un bon résultat.