A la découverte de… Zoé Roulon (Phelma / BCTM)
Nous poursuivons cette semaine notre série d’interviews découvertes d’étudiants sportifs avec une basketteuse, la meneuse Zoé Roulon, étudiante à Grenoble INP Phelma (École nationale supérieure de physique, électronique, matériaux) et qui évolue au sein du Basket Club La Tronche Meylan (BCTM). Elle revient entre autre sur le titre de champion de France obtenu par l’ASU Grenoble INP.
Zoé, peux-tu revenir en quelques mots sur tes parcours sportif et scolaire ?
J’ai commencé à pratiquer le basket-ball en Poussines. D’abord au club de Saint-Egrève, puis je suis partie pendant 7 à Voiron et là j’évolue depuis deux saisons au BCTM, avec l’équipe de Nationale 3 et de temps en temps avec l’équipe N1F.
Au niveau des études j’ai fait une prépa INP et là je suis en 1ère année à Phelma. Je souhaite finir mon école d’ingé’ dans deux ans pour pourquoi pas ensuite partir travailler à l’étranger.
Avec l’ASU Grenoble INP tu es devenue championne de France Grandes Ecoles il y a quelques semaines. Peux-tu revenir sur ce titre ?
Déjà on peut rappeler que c’est une habitude pour l’équipe féminine de devenir championne de France… sauf l’an passé où nous avions terminé 3èmes. De fait, même si en tout début de saison nous partions un peu dans l’inconnu puisque la moitié de l’effectif avait changé avec notamment le départ d’une fille qui avait le statut sportive de haut niveau, nous étions animé par un petit esprit de revanche.
D’autant que l’an passé nous avions mal commencé les phases finales face à l’INSA Toulouse, équipe que nous retrouvions encore dès notre premier match de poule cette année. On a réussi à prendre notre revanche (largement, 61-22, ndlr) ce qui nous a mis en confiance pour la suite et nous avons remporté tous nos matchs jusqu’en finale où on bat d’une dizaine de points (49-38, ndlr) l’INP Toulouse.
L’INP Grenoble a eu de remarquables résultats dans plusieurs disciplines cette année. Comment l’expliques-tu ?
Cela tient déjà la qualité des étudiants mais après je pense qu’il y a aussi une affinité particulière autour du sport à l’INP. Moi en tant qu’étudiante avec un statut sportive de haut niveau j’ai bien sûr une certaine obligation de faire des résultats, de contribuer à l’image de l’école. Mais c’est un sentiment qui habite tous les étudiants. Il y a une véritable fierté de porter les couleurs de l’INP. Je peux prendre l’exemple des sports collectifs où on se soutient tous, on vient s’encourager. Mon colloc’ a été champion de France de foot, on s’est encouragé toute l’année. Aujourd’hui avec Facebook c’est en outre très facile de savoir qui joue quand et où et cela nous permet en plus de créer une petite émulation entre les différentes équipes. Nous ne sommes pas chacun de notre côté, il y a un vrai objectif commun de porter haut les couleurs de l’INP.
Tu rappelais ton statut de sportive haut niveau. Quels sont les éventuels aménagements qui sont mis en place pour te permettre la pratique de ton sport dans les meilleures conditions ?
La priorité reste les études mais il y a effectivement certains aménagements. Il y a certains cours dont je suis dispensée ; par contre en contrepartie je dois fournir en fin d’année un rapport sur ma vie sportive.
Par ailleurs je vais également participer aux championnats de France Universitaires puisqu’on aligne une équipe commune avec l’UJF et Stendhal. Les phases finales ont lieu en même temps que mes partiels mais l’école me permet de décaler ces derniers pour que je puisse participer à la compétition.
Quels sont justement tes objectifs basket pour la fin de saison ?
Pour ces France U on essaiera de faire du mieux possible. La concurrence d’être forte donc on verra sur place comment on se situe. Avec le BCTM la saison de N3 est terminée, on a fini 5ème sur 12 ce qui est plutôt satisfaisant. Je m’entraîne avec l’équipe 1 pour préparer au mieux les France U et j’ai même pu jouer une minute samedi dernier lors de notre première victoire en play-offs cette saison.