A la rencontre de… Janick Furminieux (Pont-de-Claix GUC Water-Polo)
Fort d’un excellent début d’année 2016, le Pont-de-Claix GUC reçoit Conflans ce samedi soir à Flotibulle (coup d’envoi à 20h30, match de la N3 à partir de 19h contre Villefranche). Une rencontre que l’on aborde en compagnie du gardien pontois Janick Furminieux.
Bonjour Janick, peux-tu tout d’abord nous faire une petite présentation ?
J’ai 28 ans. J’ai commencé le water-polo à l’âge de 10 ans à Annon ay. A l’entrée en 6ème nous devions passer par un club, j’ai testé le water-polo que je trouvais plus ludique que le natation et j’ai bien accroché. Quand je suis venu faire mes études à Grenoble j’ai opté pour jouer avec le Pont-de-Claix GUC, club que je connaissais très bien pour l’avoir affronté à de nombreux reprises. Je suis resté 3-4 ans avant de partir à Aix, de retourner une année à Annonay et de finalement revenir à Pont-de-Claix depuis 2012.
Comment devient-on gardien de water-polo ?
En France, en général c’est le joueur qui nage le moins bien de l’équipe qui finit dans les cages. Moi à l’époque on m’avait proposé d’essayer et cela m’a plu. Le côté « responsabilité » est attractif. Quand un joueur fait une erreur, il peut toujours se dire qu’un coéquipier peut la rattraper ; quand un gardien fait une erreur, c’est but pour l’équipe adverse. Il y a une pression supplémentaire.
Quelles sont les spécificités techniques du poste ?
On nage moins mais la dimension physique reste très présente. On favorise surtout l’entraînement des jambes. On fait de la nage en début de saison pour le foncier, après c’est du spécifique pour les sautes, la résistance. On peut schématiser les matchs avec des passages de 30 secondes où il faut être complètement à fond et des passages de 30 secondes – quand notre équipe attaque, où on peut récupérer et ça enchaîne comme ça tout le match, c’est un rythme particulier qu’il faut apprendre à maîtriser.
Venons-en à votre saison et à la réception de Conflans. Quel est l’objectif pour ce match ?
Déjà chaque année on se dit qu’il faut rester le maximum invincible chez nous donc à chaque réception l’objectif c’est la victoire ! Là ça serait pas mal de gagner nos deux prochains matchs, contre deux formations derrière nous au classement. On a réalisé un bon début d’année 2016 avec deux victoires en deux matchs, il faut confirmer.
Et plus globalement pour la saison ?
Avant tout assurer le maintien. Là il s’agira du dernier match de la phase aller, qui a été plutôt satisfaisante. Une fois le maintien validé pourquoi pas viser la 4ème place, qui nous permettrait de faire un barrage d’accession contre une équipe de N1. Les équipes qui nous devancent aujourd’hui au classement ont des ambitions et des budgets plus élevés, parfois des étrangers dans leur effectif donc ça serait très positif pour nous de finir dans le Top 4. Je pense qu’il nous faudra batailler avec La Rochelle et Thionville pour finir 4ème.
Un mot sur ton équipe, mélange d’expérience et de jeunesse ? Malgré ton âge fais-tu d’ailleurs figure d’ancien ?
Oui je fais partie des plus anciens et il commence à y avoir un petit écart avec certains puisqu’on a pas mal de jeunes joueurs qui ne dépassent pas les 18-19 ans. Le mélange prend bien ! Quand il nous manque un ou deux joueurs, les jeunes viennent s’incorporer. Ils sont très appliqués lors des entraînements et ont envie de progresser. C’est bien de pouvoir s’appuyer sur eux dès maintenant, on prépare sereinement l’avenir du club.
Pont-de-Claix en N1 c’est envisageable dès l’an prochain ?
On montre au niveau de nos résultats qu’on peut faire partie des équipes de tête de N2. Maintenant la N1 c’est autre chose, il reste des caps à franchir, notamment pour nos jeunes, pour pouvoir y prétendre.
Un mot pour conclure sur ton avenir personnel ?
Je pense que je prendrai du recul d’ici un ou deux ans, notamment pour raisons professionnelles. C’est difficile de cumuler les deux. Sans doute pas en arrêtant complètement le water-polo mais peut-être en me contentant de jouer avec la N3.