A la rencontre de… Maxime Aicardi (GSMHGUC)
Samedi prochain, les joueurs du GSMH-GUC reçoivent les professionnels du Chambéry Savoie Mont-Blanc Handball, pour les 16èmes de finale de la Coupe de France. Un match de gala pour les Rouge & Blanc. L’occasion pour nous, de vous faire découvrir le fraichement grenoblois, Maxime Aicardi, passé notamment par Chambéry (ici en photo sous le maillot savoyard). Son parcours, ses ambitions et celles de son club avant les échéances à venir.
Quand as-tu commencé le handball et quel est ton parcours ?
J’ai commencé le hand à l’âge de 10 ans dans le sud de la France, au club de La Garde (H.B.G.), dans lequel je suis resté trois ans. Ensuite je suis parti à La Crau (U.S.C.) pour cinq saisons, à l’époque je ne suis pas allé au pôle espoir. Du coup après j’ai postulé à différents centres de formation et j’avais le choix entre Bordeaux (H.B.C.) et Chambéry et je n’ai pas hésité, je suis allé en Savoie.
Le choix de Chambéry était une évidence, c’est le top niveau ?
Oui ce choix était naturel, c’est l’un des meilleurs centre de formation de France. J’ai donc passé trois ans à Chambéry. La première année en tant que partenaire, puis les deux suivantes en tant que conventionné. Au terme de ma formation, ils ne m’ont pas gardé car le niveau était très élevé et il fallait être le meilleur. C’était une excellente expérience, j’ai appris énormément avec de très bons entraineurs. Notamment avec Jean-Christophe Aulas qui s’occupe des gardiens à Chambéry et qui a fait un énorme boulot.
Pourquoi avoir choisi Grenoble après votre formation ?
À la sortie du centre de formation, j’avais pas mal de propositions de club de N1. J’avais Caen et Nice en D2 qui montaient, malheureusement Nice a perdu en playoffs. Et puis j’avais d’autres sollicitations comme Épinal, Aix en Provence, et puis Grenoble donc. J’ai fait ce choix parce le projet du club m’a plu, il y a une volonté de jouer au niveau pro et des ambitions clairement affichées. Je suis là depuis cette année et ça se passe bien.
Vous rencontrez l’ogre Chambéry en 16ème de finale de la coupe, c’est un défi à votre portée ?
Ce n’est pas à nous d’avoir la pression finalement dans ce match. Sur le papier, ils sont largement au dessus, c’est pas un secret. Après l’équipe tourne super bien en ce moment, on est bien dans notre jeu, bien en défense. On va essayer de les embêter un maximum, de peut être faire des choses dont on a moins l’habitude. Comme par exemple des défenses très agressives et très hautes. Le principal sera de prendre beaucoup de plaisir et donner du plaisir au public présent, mais pourquoi pas aller les chatouiller aussi. Parce que clairement si on a la possibilité de gagner ce match, on ne va pas se gêner. Plus on va loin dans cette compétition, plus ça nous prouvera qu’on est capable de battre les meilleurs.
Quel bilan pouvez-vous faire à deux matches de la fin de la phase régulière ?
On fait une bonne saison pour l’instant, même si il y a eu des faux pas, contre Montpellier notamment. Après, on est dans nos objectifs de début d’année, donc on peut dire que ça se passe bien. Il faut quand même être vigilant, Montélimar reste à un point derrière. À nous d’assurer les deux derniers matches, ne pas faire de faux pas et se qualifier pour les playoffs et monter en D2 après.
L’objectif de la montée est clairement afficher cette saison pour Grenoble ?
Oui oui depuis le départ c’est l’objectif. Quand j’ai rencontré le président avant de venir, il m’a clairement annoncé la montée du club qui devait se faire dès cette année. On veut vraiment aller le plus loin possible et accéder à la D2 cette saison oui.
Le club peut-il et a-t-il les moyens de jouer plus haut ?
On a les capacités pour se professionnaliser. On a eu le statut VAP, ce qui nous permet de monter si on est dans les clous. Et puis je sais qu’il y a un énorme travail en interne pour tout structurer et faire le maximum pour évoluer à un plus haut niveau rapidement. C’est à nous maintenant d’assurer sur le terrain pour remplir nos objectifs.