A la rencontre de… Vincent Balazut (GUC Tennis)
L’équipe 2 Hommes du GUC Tennis est actuellement en plein championnat de printemps en DQN4. Après n’avoir pu éviter la défaite sur la terre battue aixoise dimanche dernier, les Grenoblois reçoivent Pierrelatte ce week-end et il faudra réagir. L’occasion pour Métro-Sports de vous faire découvrir Vincent Balazut, au GUC depuis toujours, qui est un des piliers de cette équipe 2. Portrait.
Comme la plupart des petits garçons, pour Vincent c’était le foot ou rien. Mais aujourd’hui il remercie ses parents qui l’ont poussé à faire du tennis et oublier le ballon rond. À seulement trois ans, le Grenoblois tape ses premières balles et tombe rapidement amoureux de ce sport. Vingt ans plus tard, les sentiments sont toujours là et il ne se voit pas stopper ou même changer de club, « pas question d’arrêter, je suis trop content de rejouer et de revoir tout le monde à chaque fois », assure-t-il. Il faut dire que le secret de longévité en amour, c’est la fidélité. Et depuis ses premiers coups droits, Vincent n’a jamais quitté le GUC Tennis, plus qu’un club, c’est une famille pour lui, « l’ambiance est top, on est une bande de copains, de frères ». Preuve de sa fidélité, aujourd’hui à Marseille où il effectue un stage dans le cadre de ses études, il ne conçoit pas d’abandonner ses coéquipiers pour les matches par équipes, « Je vais faire le maximum pour être présent le plus possible pour les rencontres », promet-il.
« Des moments entre potes qui sont gravés à jamais »
Après autant de saisons dans le club grenoblois, Vincent Balazut a observé l’évolution du GUC et a surtout vu éclore des talents et des champions. De la même génération que Baptiste Crepatte, désormais numéro 1 du club, il a joué avec lui durant toute sa jeunesse. Jouer en pro ? Ça n’a jamais été un réel objectif pour Vincent, non pour lui le tennis doit rester une passion. « Baptiste a continué à fond et moi j’ai un peu lâché après une grosse blessure à l’épaule, et puis c’est difficile de percer financièrement », ajoute-il. Même si il n’a jamais imaginé vivre du tennis, Vincent est tout de même un grand compétiteur et se souvient de ses plus beaux succès : « Ma victoire la pus marquante est sans doute celle contrer Thibault Forget, le fils de Guy Forget. C’était lors du championnat des Alpes en catégorie 15-16 ans. Toute sa famille était là, j’étais impressionné et c’est un très beau souvenir. Après ma finale que je n’oublierai jamais, ça serait celle en championnat des Alpes des 9-10 ans. Dans un match très accroché, je suis allé chercher le titre ». Vous l’aurez compris, en 20 ans, Vincent en a connu beaucoup de victoires mais ce n’est pas ça qu’il retiendra de sa carrière au GUC mais plutôt les rencontres. « Mon meilleur souvenir de tennis, ce sont les tournées de tennis, chaque été le GUC organisait deux semaines où tous les jeunes partaient ensemble pour faire des tournois, des moments entre potes qui sont gravés à jamais ».
Avec ses frères de l’équipe 2, il aspirera, dès ce dimanche, à se créer de nouveaux beaux souvenirs.