AC Seyssinet : Rémi Lillo, déjà comme chez lui

AC Seyssinet : Rémi Lillo, déjà comme chez lui

Arrivé il y a seulement quelques mois, l’ancien joueur de la Côte Saint-André et de Bourgoin-Jallieu s’est déjà parfaitement intégré à sa nouvelle équipe. A Seyssinet, Rémi Lillo n’est il est vrai pas arrivé en terrain inconnu. Contre Annecy, ce samedi, l’offensif sait que la tâche sera compliquée. Mais il fera tout, avec ses coéquipiers, pour écrire un nouveau beau chapitre dans l’histoire des Verts avec la Coupe de FranceWoo casino.

On n’ira pas jusqu’à écrire qu’il fait partie des meubles. Mais, en tout cas, Lillo ne dépareille pas dans son nouveau maillot, malgré une situation sanitaire qui a rendu ses premiers mois pourtant particuliers. « C’est vrai que je n’ai au final fait que 3 matchs avec Seyssinet (dont 1 dimanche dernier contre Aubenas en coupe). Mais je me sens très bien dans le club. J’ai quand même fait pas mal de séances et surtout je me suis tout de suite bien intégré. Ici j’ai trouvé un groupe sain. Le staff a bien choisi les joueurs avec que des mecs sympas et l’ambiance est vraiment excellente. »

Seyssinet, une équipe de Coupe

Rémi nous rappelle d’ailleurs, au détour d’une question sur l’histoire de l’ACS en coupe de France, qu’il a déjà porté le maillot du club avant de migrer un peu plus au nord du département. « Quand j’étais débutant, j’ai donné la main aux joueurs de Guingamp quand on les a reçu à Lesdiguières en coupe de France. Je connais donc très bien l’histoire du club dans cette compétition, y compris récemment avec l’élimination de Thiers, qui était en N3, avant de ne pas passer loin contre Bourg-Péronnas (N1). Seyssinet c’est LE club amateur en Isère en coupe de France. »

De Bourg-en-Bresse à Annecy, d’une équipe de National à une autre, la transition est toute trouvée. Le défi, compte tenu des conditions de préparation, paraît encore nettement plus grand aujourd’hui. Pour autant, « El Flaco » ne se liquéfie pas malgré le pedigree de l’adversaire. « Je ne parlerais pas de « miracle ». Je dirais qu’on doit avoir 10% de chances de passer contre cet adversaire. Et vous pouvez être sûr qu’on va les jouer à fond ! La préparation a été compliquée, on ne pourra pas faire un entraînement collectif samedi comme le match a été avancé ce jour là, mais la dérogation de couvre-feu va nous « offrir » deux séances les jeudi et vendredi soir. Ce n’est pas optimal mais en ce moment on doit s’en contenter. »

Sur les terrains dès 6h45 du matin

La Coupe de France, et surtout la possibilité de rejouer au foot, tout simplement, s’est accompagnée de quelques « sacrifices ». Les Seyssinettois ont ainsi organisé plusieurs séances à 6h45 du matin depuis l’annonce par la FFF de la reprise de la compétition. « C’était les conditions posées par le staff, qui n’était pas chaud pour jouer. Il suivait la décision des joueurs mais seulement avec la nécessité de s’entraîner avant. Alors on a tout fait pour, avec des séances matinales, en trouvant des solutions auprès des employeurs. Le « sans contact » ça enlève vraiment la saveur du foot. L’annonce de la reprise nous a vraiment remotivé. Si toute la logistique à mettre en place a un peu atténué l’excitation, on était tous vraiment content de nous retrouver dans ce cadre là. »

Ce samedi, les coéquipiers d’Hamza Dahmane se verraient bien prolonger encore un peu le plaisir. Pour eux, pour les absents aussi et notamment Lucas Frendo pour qui nous avons également une grosse pensée après sa blessure le week-end dernier. Le sommet annécien est élevé. Tout le monde en a conscience à Seyssinet. On associe souvent la « magie » à la Coupe. Ce samedi, ce sera le moment ou jamais pour elle d’opérer…