Adrien Tronchon (FC Salaise), le globe-trotter
Le milieu de terrain de 29 ans du FC Salaise est passé par la formation de l’Olympique Lyonnais et a joué avec Lyon la Duchère. Son parcours atypique lui a permis de découvrir de nombreux clubs de la région, faisant de lui un joueur expérimenté.
Son parcours
« J’ai commencé le foot depuis tout petit à l’AS Rhodanienne à l’âge 5 ans. Je suis parti des Roches-de-Condrieu à 10 ans pour aller à l’Olympique Lyonnais. A l’OL j’ai joué de 10 ans à 15 ans et je n’ai pas été gardé. Ensuite, je suis revenu dans ma région à Saint-Maurice-l’Exil, où j’ai joué de 15 ans à 22 ans. Et après, je suis remonté en niveau CFA avec Lyon la Duchère à 23 ans. Pendant 3-4 ans, j’ai joué dans les trois clubs de CFA du coin, Lyon Duchère, Vénissieux Minguettes et Saint-Priest. Et puis ensuite, je suis venu à Chavanay pendant un an en Honneur Régional. Et après je suis parti à Salaise, parce qu’il y avait mon grand frère et tous mes potes qui jouaient avec moi à Saint-Maurice. On a joué tous ensemble à Saint-Maurice pendant sept ans, ils étaient tous partis à Salaise quand moi je suis monté à Lyon ».
Sa vie
« En dehors du foot, je pratique le tennis aussi. Le foot permet d’être avec les copains, alors que le tennis permet de se dépasser individuellement. J’ai fait un BTS comptabilité et gestion et aujourd’hui je suis trafic manager dans le convoi exceptionnel. Je finis tard le boulot, donc j’arrive souvent limite pour le début des entraînements ».
Ses exemples
« J’aime bien faire la feinte à Jay-Jay Okocha. Il faisait toujours la même feinte, où le ballon passait entre les jambes. J’aimais bien Éric Cantona aussi, même si c’est un peu vieux maintenant. Et puis j’aime beaucoup les derbys ».
Son type de coach
« Un coach qui fait travailler mes points faibles tout en louant nos points forts aussi. Ça nous permet de progresser pour devenir un joueur complet ».
Son meilleur moment
« Ma meilleure saison au niveau sportif, c’est mon année à Lyon Duchère en CFA. On avait joué aussi un 32e de finale de Coupe de France contre Evian-Thonon-Gaillard. On avait perdu 4-2 chez eux, mais c’était un très beau souvenir. Au niveau humain, c’était à Saint-Maurice. A la fin, je retrouve mes collègues à Salaise, ça veut dire qu’ils me manquaient ».