Aïssa Yahia-Bey (GF38) : « On a touché le fond »
Interrogés par le site officiel du Grenoble Foot 38 (l’intégralité des réactions à lire ici), Olivier Saragaglia, Paul Cattier et Aïssa Yahia-Bey n’ont pas cherché à fuir leur responsabilité et tirent la sonnette d’alarme après la défaite du GF à Béziers ce samedi (2-1).
Retrouvez ci-dessous la réaction de Yahia-Bey :
« Il faut être réaliste, ce soir (hier soir), on a touché le fond. Il n’y a pas grand-chose à dire à part que l’on a été nul. Ce n’est ni la faute du terrain, ni celle de l’arbitre, cette défaite on l’a doit qu’à nous-même et il faut l’assumer. Pourtant, on n’a essayé de faire des efforts mais quand on a la possession du ballon, on ne sait pas quoi faire avec. On manque cruellement de mouvements, par conséquent, notre jeu est de piètre qualité. On a peut-être peur de jouer, de se libérer, je ne sais pas. Maintenant, je comprends totalement que le peuple grenoblois manifeste son mécontentement et je pense qu’à leur place, j’agirais exactement de la même manière. Ce soir (hier soir), on ne s’est pas comporté comme une équipe candidate à la montée. En étant lucide, je dirais même que l’on est plus proche de la descente. Mais on est à la place que l’on mérite. Après je pense que la situation n’est pas comparable à l’année passée. Au niveau comptable peut-être mais au niveau du jeu non. L’année dernière, on perdait les matchs en jouant bien. Cette saison, on perd les matchs en jouant mal. Donc pour moi, c’est encore pire que la saison passée. La semaine prochaine, on dispute une rencontre de Coupe de France contre une équipe de PHR et vu notre niveau actuel, si l’on snobe cette formation de Foix, on risque de se faire éliminer ! Après, on disputera un derby primordial face à l’AS Valence où l’on n’aura pas le droit à l’erreur. Pour cela, je pense qu’il faut revenir aux fondamentaux, à savoir être agressif et gagner des duels, avant de vouloir mettre en avant nos qualités techniques. En cas de nouveau faux-pas, on se dirigera tout droit vers une saison galère, il faudra donc l’emporter et avec la manière. Aujourd’hui, on est dans une situation délicate, il ne faut pas avoir peur de tirer la sonnette d’alarme. Maintenant, c’est dans ces moments-là que l’on voit les vrais compétiteurs et les hommes. »