Alain Fessler : « La question de ma confiance pour Olivier ne se pose même pas »
L’an passé, au soir de la 4ème journée et d’une défaite à domicile face à Lyon Duchère Olivier Saragaglia évoquait la possibilité de soumettre sa démission à son président. Un peu plus d’un an plus tard, alors que le Grenoble Foot 38 reste sur une série de quatre matchs sans victoire en championnat (2 nuls et 2 défaites) et que son bilan comptable est un peu moins bon (21 points contre 22 après 9 matchs joués mais plus de rencontres à l’extérieur disputées), la question mérite d’être posée : Olivier Saragaglia sera-t-il le guide qui mènera le GF38 en National ?
Dès que quelque chose ne va pas dans une équipe, c’est l’entraineur qui déguste. Injustice ou réaction devenue trop habituelle, le changement d’entraineur est perçu désormais comme une solution juste, rapide et souvent couronnée de succès. Les statistiques démontrent pourtant le contraire. Et imposer un nouveau coach, de nouvelles méthodes, peut être de nouveaux systèmes de jeu alors que le tiers du championnat est bientôt passé seraient loin d’être synonyme de réussite.
Interrogé à ce sujet Alain Fessler, le président du club isérois, a été on ne peut plus clair. « Nous n’avons pas eu de discussion sur ce sujet là, nous n’en sommes pas là. Olivier est une personne que j’estime, c’est un gars qui aujourd’hui est malheureux, parce qu’il ne comprend pas que les joueurs ne s’engagent pas autant qu’on le souhaiterait dans notre projet de montée en National. La question de ma confiance pour Olivier ne se pose même pas ».
Soutenu par son président, le coach grenoblois – qui regrette « le manque d’âme, de coeur, d’envie » affiché par ses troupes à l’extérieur, reste également motivé pour poursuivre l’aventure. En tout cas pour le moment. « Je n’ai pas envie d’arrêter, je ne suis pas quelqu’un qui abandonne. Je vais me battre jusqu’au bout. Après si à un moment donné je vois que le groupe ne réponds pas et que la solution sera d’apporter un peu de nouveau on réfléchira à cette question ensemble. Mais aujourd’hui non je n’ai vraiment pas envie d’abandonner ».
C’est donc avec le même capitaine à sa tête que le navire isérois s’apprête à aborder la suite de la saison. Il reste encore 76 points a distribuer. La saison est encore longue, le rêve est toujours permis.