Aliya Bayram (Grenoble Parmentier) a déjà tout d’une grande

Aliya Bayram (Grenoble Parmentier) a déjà tout d’une grande

champzone2014La neuvième édition du Challenge Européen Cadettes à l’épée de Grenoble se tiendra ces samedi 22 et dimanche 23 novembre 2014 à la Halle Clémenceau. D’ici là, nous vous présenterons plusieurs sociétaires du Grenoble Parmentier Escrime qui prendront part à la compétition. Nous poursuivons notre série de portraits avec Aliya Bayram.

Tout juste 15 printemps – elle est née le 12 septembre 1999 – mais déjà un palmarès impressionnant. En équipe (avec plusieurs criterium national Minimes remportés ces dernières années, ainsi qu’un titre national en cadette) ou en individuel (victoires aux Jeux de la Méditerranée à Chiavari l’an passé ou au circuit national cadettes de Paris il y a quelques semaines), Aliya Bayram a déjà laissé sa petite empreinte dans une discipline qu’elle a découvert, par hasard, lorsqu’elle était âgée de 7 ans. « C’était à la Caravane des Sports, en bas de chez moi », se souvient l’adolescente. « J’ai commencé tout doucement, et la semaine ou le mois qui suivait je m’inscrivais déjà à Parmentier. »

bayram parmentierUn coup de foudre immédiat alors qu’elle s’était déjà testée auparavant à plusieurs autres disciplines. Il faut dire que la jeune Aliya avait de qui tenir, comme elle nous l’explique plus en détails. « Mes parents se sont rencontrés à l’INSEP, mon père (Hussein, ndlr) faisait de la boxe, il est allé aux Jeux Olympiques (à Atlanta, en 1996, ndlr), ma mère a été plusieurs fois championne de France de badminton. Je pense que c’est un peu dans les gènes ! »

Offensive de tempérament, c’est naturellement vers l’épée qu’elle s’est alors tournée au moment de choisir une arme. «Dans ce sport ce qui m’a vraiment plus c’est le combat, il y a de l’attaque, de la défense, il y a un peu de tout. C’est un sport qui sort un peu du commun. », explique plus précisément la jeune iséroise.
Après un début de saison en tous points réussi, celle qui est lycéenne à Meylan avec des horaires aménagés – elle admet par ailleurs « n’avoir pas vraiment le temps de faire autre chose à côté de l’escrime »   se projette désormais vers l’avenir. « Un rêve ? Je ne sais pas, j’ai le temps. J’aimerais bien rester dans le milieu de l’escrime. J’essaye d’aller le plus loin possible ».

Avec ses coéquipières de club Lucie Moulin, Clara Michetti, Louise Amélie Villard et Rebecca Wikelfield (sous les couleurs de la Grande Bretagne pour cette dernière), Aliya Bayram participera déjà ce week-end au Challenge Européen Cadettes de Grenoble. Encore minime la saison passée, elle avait impressionné pour sa première participation en individuel à l’épreuve continentale organisée par Parmentier, ne s’inclinant qu’en 32èmes de finale face à la n°1 au classement européen de l’époque, l’Italienne Eleonora de Marchi.
« Essayer d’aller le plus loin possible » devrait donc à nouveau être son leitmotiv alors qu’elle avancera avec un costume de sérieuse outsider pour cette cuvée 2014. Car chez les Bayram, seulement participer n’a jamais été une fin en soi.