Andrew Farley (FCG) : « Encore des pages à écrire dans l’histoire du club »

Andrew Farley (FCG) : « Encore des pages à écrire dans l’histoire du club »

bruce farley toucheAprès James Hart, c’est au tour d’Andrew Farley, le plus Grenoblois des Australiens, de nous parler du match à venir face au Biarritz Olympique (samedi, 18h30, Lesdiguières), mais également de son avenir au club et de la famille australienne du FC Grenoble…

Vous avez encore réalisé un match incroyable vendredi face à Clermont… Selon toi qu’est ce qui a fait la différence pour que le FCG l’emporte ?
C’était un véritable travail d’équipe, une question d’honneur. Il y avait beaucoup d’envie de la part de chacun. Et puis le Stade des Alpes est un stade vraiment spécial, à chaque match là-bas, il y a 20000 personnes qui poussent derrière nous. C’est trop difficile d’y perdre ! Je ne sais pas si on peut parler de magie, mais en tout cas, c’est vraiment une ambiance spéciale. Le match, lui, était incroyable. Malheureusement, on perd un ballon et après ça, je pense qu’on a défendu pendant plus de 5 minutes et 30 phases de jeu ! On a été présents jusqu’à la fin, et heureusement l’arbitrage vidéo a finalement été favorable pour nous.

Vous recevez Biarritz ce week-end : quelle va être la difficulté de ce match ?
Ca va être un match très difficile. Les Biarrots ont très bien joué lors de leurs deux derniers matchs, ils n’ont pas eu de chance sur le résultat final, mais ont réalisé une grosse performance. Il va falloir que nous aussi on fasse une grosse performance, encore plus technique que celle de la semaine dernière, mais avec la même envie. Il faut que l’on s’améliore sur les rucks, pour arriver à garder le ballon une phase de plus. Cela a été notre faiblesse face à Clermont, il faudra être plus efficaces pour améliorer notre attaque.

Jonathan Best porte depuis deux matchs le brassard de capitaine. Toi qui as été capitaine du FCG pendant plusieurs saisons quels conseils pourrais-tu lui donner ?
C’est un très bon capitaine ! Je n’ai pas grand chose à lui conseiller, c’est déjà quelqu’un qui est très proche des autres joueurs, c’est important de leur parler, avant, pendant et après le match.

Vous êtes un petit groupe d’Australiens au FCG. Ce petit côté communautaire est-il un argument qui vous encourage à rester ?
C’est vrai qu’il y a une petite dynamique australienne dans l’équipe maintenant ! C’est bien pour nous, c’est comme si tu partais en Australie et que tu rencontrais un petit groupe de Français. On peut parler des choses qui se passent dans notre pays, de quand on était plus jeunes… C’est aussi une motivation à venir pour certains joueurs étrangers, c’est toujours plus facile d’intégrer une équipe quand on sait qu’il y a déjà une sorte de famille australienne ou sud-africaine, néo-zélandaise… Des gens qui ont grandi dans la même culture que nous.

Ton contrat se termine à la fin de saison. Vas-tu arrêter ta carrière de joueur ? As-tu pour projet d’intégrer le staff du FCG ?
Ce n’est pas encore sûr à 100% que j’arrête ma carrière à la fin de la saison, les choses sont en train de se mettre en place pour l’année prochaine, je devrais savoir à la fin du mois de mars. Si j’arrête, j’ai quelques propositions, je peux rester dans le club. J’aimerais vraiment que ce soit le cas, j’ai de très bons souvenirs ici et il reste encore des pages à écrire dans l’histoire du FCG avec le projet de Fabrice (Landreau), de Marc (Chérèque)… J’espère en faire partie, au moins pour quelques années de plus.

Comment résumerais-tu tes cinq saisons au FCG ? Qu’est ce qui t’a le plus marqué ?
Je suis à Grenoble depuis 2009, j’ai connu la Pro D2 avec l’équipe… Je garde beaucoup de très bons souvenirs, bien sûr, la montée en Top 14 a été quelque chose d’énorme, avec le match au Stade des Alpes face à La Rochelle, mais après ça, je me souviens aussi du premier match joué en Top 14. La réception de Toulouse, l’année dernière juste avant Noël, cette victoire, c’est également un super souvenir… J’ai la chance d’en avoir beaucoup depuis que je suis ici !

Durant ta carrière tu as joué en Australie, en Italie, en Nouvelle-Zélande, en Irlande… Qu’est ce qui te plaît en France au point de vouloir y rester ?
Tout le succès du projet sportif ici, l’ambition du club… Je suis très enthousiaste à propos du projet du FCG. Si le club continue à grandir, à gagner, j’ai envie de continuer à en faire partie, c’est une très bonne opportunité pour moi. Mais ce n’est pas que le club, c’est la France aussi. J’ai une petite famille ici, j’ai deux petites filles qui parlent d’ailleurs le français bien mieux que moi et je ne me vois pas partir dans les trois à cinq ans à venir.

 

Crédits photo : PhotoAG38

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