Arlindo Peixoto (Pont-de-Claix Futsal) : « On ne lâchera rien »
Arlindo Peixoto, l’excellent gardien du Pont-de-Claix Futsal, revient sur son parcours et sur le très bon début de saison de son équipe en championnat Honneur. Interview à quelques jours de la réception de l’ASC Vénissieux .
Arlindo, peux-tu nous raconter ton parcours de joueur de football et de futsal ?
J’ai commencé d’abord par le football en moins de 15 ans à Norcap en championnat de France. J’ai rejoint le GF38 en U17, pour enfin finir en seniors à l’UO Portugal. En ce qui concerne le futsal, j’ai commencé à 18 ans avec les Martinerois. On a fait une demi-finale de coupe de France à cette époque. J’ai ensuite arrêté le futsal pendant un certains temps à cause des structures qui n’étaient pas vraiment idéales pour ce sport. Mais finalement, il y a 2 ans, le vice-président du Pont-de-Claix futsal est venu me voir pour que je rejoigne l’équipe. Je commençais en plus à me lasser du football à 11. J’ai tout de suite accroché au projet du club, il y a l’ambition de créer une belle équipe.
Qu’est ce qui t’a poussé à être gardien de but ?
J’ai toujours été gardien. J’ai fait une année en tant que joueur et en fait j’ai remplacé un gardien de mon équipe quand j’avais 6 ans. Depuis je ne suis plus jamais ressorti de la cage. J’ai participé à toutes les sélections Rhône-Alpes, avec des joueurs comme Malek Cherrad.
Le fait d’être gardien te demande-t-il plus de travail et de concentration ? Surtout au futsal où le jeu va très vite…
C’est vrai que dans le futsal ça va à 2000 à l’heure. De toute façon pour être gardien il faut être un peu kamikaze. C’est basé surtout sur des réflexes et il ne faut surtout pas avoir peur du ballon. J’ai retrouvé beaucoup de sensations en jouant au futsal, il faut être tout le temps concentré. J’ai retrouvé une belle ambiance, c’est une grande famille Pont-de-Claix.
En parlant de ton club justement, comment se passe votre début de saison ?
Pour l’instant nous avons les résultats avec nous. Je ne vais pas rentrer dans les détails mais on a eu deux ou trois cas à gérer, mais là dernièrement on est en train de se construire une très belle équipe avec une belle expérience. Il y a vraiment moyen de faire des belles choses.
De toute façon votre objectif est clairement annoncé, c’est la montée ?
Ha de toute façon, vu comment ça se passe à Pont-de-Claix, j’ai dit que je ne partirai pas de ce club sans être monté en division supérieure. J’ai vraiment été très bien accueilli ici, s’il faut que je finisse ma carrière ici je le ferai. L’objectif c’est bien sur la montée en Ligue 2, on ne lâchera rien.
Un petit mot sur le futsal pour finir ?
Aujourd’hui si je suis plus sur le futsal c’est vraiment pour l’intensité. Au football, un gardien a tout le temps des temps morts à gérer, au futsal il faut tout le temps être concentré à 100%. Il y a très rarement des 0-0. On a encore un peu de retard sur l’Espagne ou le Portugal, mais ce sport est entrain de trouver ses marques. Il y a des belles équipes en France. Le futsal est un sport vraiment spectaculaire.
Penses-tu que le futsal aura un jour la même médiatisation que le football ?
J’aimerais bien. Je pense que le futsal devrait déjà passer par les Jeux Olympiques. C’est un sport agréable à regarder. Il y a des buts. Avec le temps ça viendra.
Pour finir j’aimerais faire un petit clin d’œil a mon frère « Doudou » Édouardo Peixoto qui nous a rejoint cette année à Pont-de-Claix et dire un grand bravo au staff qui fait du très bon travail.