Arnaud Héguy a « à cœur de montrer le nouveau Grenoble »

Acclimatation réussie ! Après avoir fait toute sa carrière au pays basque (Bayonne puis Biarritz), le talonneur Arnaud Héguy a débarqué dans la capitale des Alpes cet été. Et après quelques mois, un constat s’impose : le bonhomme fait déjà l’unanimité sûr comme en dehors du terrain, de par ses qualités sportives mais aussi sa bonne humeur. Il est revenu pour nous en ce milieu de semaine sur le match forcément particulier contre l’Aviron et sur la réception du Racing qui se profile ce samedi au Stade des Alpes.

La réception de Bayonne a été la plus difficile depuis le début de la saison. Est-ce que la victoire suffit en elle-même à votre bonheur et êtes vous satisfait de votre prestation ?

Satisfait non, à chaque match il y a toujours des détails, des petites choses qui n’ont pas été, donc il y a toujours des remises en question. Après on a gagné, donc c’est bon pour la confiance. On est bien conscients que tout n’a pas été parfait, mais on est là pour travailler et se remettre en question.

On a vu une conquête assez moyenne (ballons perdus en touche, mêlée chahutée), est-ce que vous avez particulièrement travaillé ces secteurs à l’entraînement ?

On a beaucoup analysé cet aspect effectivement, le pourquoi du comment, et ça s’est répercuté sur le terrain à l’entraînement. On a bien bossé dans ces secteurs cette semaine, j’espère que ça se verra en conséquence sur le prochain match.

Tu rejouais contre l’équipe de tes débuts ( il y a évolué entre 1999 et 2011), est-ce que ça a été un match un peu spécial pour toi ?

Forcément c’est particulier, c’est mon club formateur, j’ai joué presque toute ma vie là-bas. Mais bon j’ai fait abstraction de ça et puis il y a une victoire derrière, c’est toujours plus facile de rencontrer les anciens collègues quand on gagne !

Pendant le match, le staff bayonnais trouvait que tu parlais beaucoup à l’arbitre quand celui-ci sifflait, est-ce que tu confirmes cette « habitude » ?

Je ne sais pas ! C’est peut-être l’expérience qui fait que j’ai tendance à parler un petit peu, à tort ou à raison. Mais ça reste bon enfant, ça prouve que je suis dans le match.

Le Racing arrive au Stade des Alpes samedi. Sans faire injure à vos précédents adversaires, c’est le plus gros morceau que vous allez joué jusque là à la maison et une équipe qui était largement venu s’imposer au Stade des Alpes l’an passé (le match). Est-ce que tu estimes que le FCG part malgré tout avec le costume de favori ?

Forcément, on reçoit donc on a un avantage. Après, c’est une très belle équipe, depuis deux-trois ans ils sont dans le top 6 et jouent les phases finales. On aura à cœur de montrer le nouveau Grenoble, et le bon début de saison qu’on a pu faire.