Avec le football, les Français raffolent des paris sportifs
Chaque année, plusieurs milliards d’euros sont dépensés par les Français dans le panier juteux des paris sportifs. Force est de reconnaître que la société accepte mieux cette pratique, d’ailleurs largement plébiscitée par les jeunes. Aussi, sur les milliards d’euros de paris sportifs enregistrés dans l’Hexagone, plus de la moitié est misée sur les matchs de football. Zoom sur cette tendance qui séduit de plus en plus les moins de 35 ans.
Le parieur sportif en ligne, plus jeune que le turfiste
Selon le bilan de l’Arjel (Autorité de régulation des jeux en ligne) en 2018, le nombre de parieurs sportifs a augmenté de 61% depuis 2017, passant ainsi de 1,3 million à plus de 2 millions de parieurs actifs. Ce sont donc près de 4 milliards d’euros qui ont été misés sur des rencontres sportives, des matchs qui se déroulaient aussi bien sur le territoire français qu’ailleurs dans le monde. Un chiffre qui augmentait de 46% par rapport au chiffre d’affaires de l’industrie, en 2017.
Mais il faut savoir que le pari sportif est une pratique qui ne concerne pas toute la population. Cette activité est avant tout essentiellement masculine, 89% des parieurs étant des hommes. De plus, elle séduit en particulier les jeunes de moins de 35 ans (qui constituent 72% des parieurs), qui y consacrent en moyenne 315 euros par an. Nous avons donc là un profil différent du « turfiste » traditionnel dans les milieux hippiques. Plus âgé, ce dernier consacre davantage de son argent dans les courses de chevaux (jusqu’à 500 euros par an en moyenne).
Le marché prometteur du pari sportif
Le développement de l’industrie du mobile a bouleversé le quotidien des parieurs sportifs, qui délaissent de plus en plus les bureaux à tabac pour miser leur argent en ligne. En fait, il suffit de quelques minutes pour ouvrir un compte chez un bookmaker sur Internet et commencer à miser et à gagner sur des rencontres sportives.
La hausse du nombre de joueurs en ligne est bien évidemment une opportunité à ne pas manquer pour les bookmakers. Pour ces entreprises, l’objectif n’est pas seulement de gagner l’argent des joueurs, mais aussi d’attirer de nouveaux joueurs. Ainsi, le bénéfice net des bookmakers tablait à près de 691 millions d’euros en 2017 (chiffre du Ministère des sports), contre seulement 256 millions d’euros pour les spécialistes des paris hippiques. En quelques années, on a observé une hausse de 200% du chiffre d’affaires de l’industrie, et de nouveaux opérateurs arrivent sur le marché chaque année.
Le pari sportif, plus attirant que jamais
Il faut savoir que les paris sportifs n’attirent pas seulement les jeunes à faible revenu ou encore les personnes sans emploi. En effet, une étude du sociologue Jean-Pierre Martignoni a révélé que cette activité concerne aussi et surtout les employés et les cadres d’entreprises. Et même les salariés ne peuvent donc s’empêcher de miser quelques dizaines d’euros chaque semaine sur les rencontres sportives européennes, notamment la Ligue des champions d’Europe. En fait, le simple fait de miser permet à ces gens de pimenter le match.
Le football n’est plus le seul sport sur lequel parier
Il est vrai que le football attire encore davantage les joueurs que d’autres sports (60% des mises déposées chez les bookmakers), et depuis plusieurs années, la base de personnes intéressées par le football ne cesse de s’élargir.
Mais la vérité est que ce n’est plus le ballon rond qui monopolise l’intérêt des joueurs les plus acharnés. En fait, certains parieurs ont découvert avec plaisir les matchs de hockey sur glace, de rugby ou encore de base-ball. Des disciplines offrant tout aussi d’excellentes cotes. C’est ce qui sort d’un article de Slate, intitulé « Dans l’univers des paris sportifs, le football n’est plus roi. »
Par ailleurs, l’avantage avec l’Internet, contrairement aux bars-tabacs, c’est qu’on peut parier sur presque tous les sports et tous les événements sportifs. Pour information mightytips.net, est un site qui aide les parieurs débutants ou professionnels à choisir le bookmaker le plus fiable et qui correspond le mieux à leurs besoins.
Et c’est bien là le facteur qui pousse les jeunes à délaisser le football pour se passionner de nombreux autres sports :
Sans compter que, selon les parieurs, le football est l’un des sports les plus incertains : même en misant sur les favoris, on peut facilement perdre sa mise. Un seul but tiré d’un penalty, ou encore un simple hors-jeu peut facilement bouleverser la fin du match et vous faire perdre de l’argent. En somme, si le football séduit encore la majorité des parieurs français, ces derniers tendent à mettre leur argent dans d’autres sports.