Aviron : Guillaume, un « Cas » d’école…

En tant que sportif, qui n’a jamais rêvé de participer à une grande compétition et parcourir le monde pour pratiquer son sport de prédilection ? Guillaume Cas est allé à Kazan, en Russie, où se sont déroulés les Championnat du monde Universitaire d’aviron. Engagé en quatre sans barreur poids léger, Guillaume et ses trois coéquipiers ne sont pas repartis bredouille, bien au contraire, ils sont rentrés en France avec le titre de Champion du Monde, rien que ça… Entretien.

Guillaume, qu’as-tu ressentis au moment où tu as franchi la ligne d’arrivée ?

J’étais très content. C’est une belle victoire parce que c’est la première fois qu’on battait les Italiens. Ils ont de bons rameurs, médaillés en Championnat du Monde élite, donc c’est une grande satisfaction. En ce qui concerne notre bateau, on s’est peu préparé, on sait tous ramer les uns avec les autres ce qui nous a permis d’être compétitif tout de suite. On n’a pas eu de mal à ramer ensemble, la cohésion était bonne. Du point de vue de la course, les Italiens ont pris un mauvais départ par rapport à d’habitude. On s’est placé devant, et c’était à eux de s’adapter à ce qu’on faisait plutôt que l’inverse. Nous avons mené de bout en bout sans être inquiété et s’il avait fallu en rajouter une couche nous en étions encore capable, les sensations étaient bonnes.

Peux-tu nous raconter ton voyage jusqu’en Russie, ce que tu as fait durant ton séjour ?

Nous n’y sommes pas allés pour visiter mais pour s’entraîner et se reposer. On avait besoin de se concentrer sur l’objectif. Ce n’est « que » les championnats du monde universitaire mais il y a un très bon niveau, peut-être même plus élevé que les championnats du monde -23ans de notre catégorie. En ce qui me concerne, je n’étais pas dans la même chambre que mes trois coéquipiers, mais j’ai pu rigoler avec d’autres bateaux. Le village olympique pour les universiades de 2013, même si ce sont les minis jeux olympiques, s’est construit rapidement et c’est quelque chose de grandiose, mais on ne sait pas si on va pouvoir y participer l’année prochaine car notre calendrier est assez compliqué pour les compétitions. Le cadre est sympa mais le plan d’eau est assez loin et il y a du vent latéral, les conditions sont difficiles pour bien ramer et ce sont ceux qui s’appliquent le plus qui prennent l’avantage.

Quels sont tes objectifs à court terme, et d’ici… 4ans ?

Cette année tout dépendra de mon équipier mais ramener une médaille aux championnats de France bateaux courts. A plus long ou moyen terme, devenir champion de France élite et plus espoir et si jamais les performances sont plus que correctes d’ici deux ans, les jeux de Rio en 2016 seront, comme pour tout sportif, un bel objectif.

Peux-tu nous dire un petit mot sur l’Isère EDF Trophy que ton club organise ?

Je serai présent sur la manifestation, le but sera d’aider au maximum. Il s’agit d’une grosse organisation pour l’Aviron Grenoblois et chacun des rameurs doit être présent, internationaux ou non. Il faut aider son club avant tout et l’image de sportif de haut niveau ne doit pas entrer en jeu. J’espère participer à des démonstrations entre midi et deux.

Guillaume Cas en bref :

Né le 3 mars 1991 à Marseille

1m82, 70kg

Club : Aviron Grenoblois

Etudiant en Ecole d’architecture à Grenoble

Entre 15 et 20h de pratique par semaine.

Retrouvez l’interview de son coéquipier Edouard Jonville ici.

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