Aviron – Isère EDF Trophy : le partenariat EDF
C’est en compagnie de Stéphane Toletti, Directeur du Groupe d’Exploitation Hydraulique Ecrins Vercors, que nous aborderons le partenariat entre EDF et l’aviron, et que nous parlerons de l’Isère EDF Trophy qui commencera après demain.
Stéphane, en quoi consiste votre travail au quotidien ?
Il s’agit d’exploiter les aménagements hydroélectriques de différentes vallées. Celles de la Romanche, du Drac, de la basse Isère avec les aménagements qui vont de St Egrève jusqu’au Rhône et jusqu’à Valence ainsi que ceux du Vercors.
Au total, avec 270 personnes, on exploite et on assure que les usines soient en capacité de produire l’électricité attendue quand la consommation évolue. On en assure la maintenance et la surveillance. Il en est de même pour les barrages que nous exploitons. Nous avons la plus grande centrale hydroélectrique de France. L’aménagement de Grand Maison, qui est dotée d’un système de pompage, fonctionne en produisant de l’électricité de jour et permet de remonter de l’eau du barrage aval au bassin amont pendant les périodes de faible consommation électrique.
EDF est fortement engagé dans l’aviron, pouvez-nous nous parler des différents partenariats que vous entretenez avec ce sport ?
Notre partenariat local avec l’aviron confirme l’engagement d’EDF au niveau national et son partenariat officiel de plus de 20ans avec la Fédération. On le concrétise et l’illustre en région à travers l’Isère EDF Trophy, à travers le soutien d’un certain nombre de compétitions comme par exemple cet été en Savoie au Lac d’Aiguebelette ou pour des championnats nationaux. Notre partenariat avec l’aviron peut également s’illustrer dans le cadre de compétitions nationales ou internationales en termes de débits sur certain tronçon, avec un changement ou un soutien des niveaux d’eau. Vis-à-vis des sportifs, nous avons des salariés qui ont le statut de sportif de haut niveau. Ces salariés peuvent exercer leur activité de sportif de haut voire très haut niveau tout en étant salarié chez EDF. Anthony Perrot travaille dans l’Unité de Production Alpes d’EDF et était licencié à l’aviron grenoblois entre 2007 et 2009.
Présent depuis les débuts de l’Isère EDF Trophy, pouvez-vous nous parler de l’évolution de cette manifestation ?
On cherche tous les ans à améliorer à la fois l’organisation et l’attractivité. Les évolutions : ce sont les types de bateaux et d’équipes. Cette année on ajoute une nouvelle catégorie, la catégorie masculine, afin de reporter peut-être un peu plus la compétition sur cette catégorie et faire que la catégorie huit mixte soit réellement mixte et ne se limite plus seulement à une fille par bateau. Et puis il y a beaucoup de sportifs de haut niveau dans le club. Nous allons mettre en place une forme de parrainage à partir de vendredi. Chaque sportif accompagnera une entreprise afin de les suivre et de les conseiller.
Depuis l’origine, le nombre d’équipe a évolué à la hausse et le nombre de spectateurs, qui viennent regarder et apprécier ce challenge également. On travaille à se faire connaître encore plus, à rendre le challenge plus attractif. C’est un peu le but de cette manifestation et c’est un point important pour le club et pour nous.
Vous aviez engagé 6 bateaux l’an passé, combien d’équipage côtoieront l’eau le weekend prochain ?
Il n’y aura que trois bateaux cette année mais ce n’est pas un désengagement de notre part, mais le fait qu’on soit mobilisé sur d’autres manifestations durant ce week-end. Ca n’a pas permis de mettre toutes les équipes que l’on souhaitait mais il y a une volonté de suivre, amplifier, développer ce partenariat et le contenu de cet évènement.
Des déguisements originaux sont-ils prévus ?
Oui il y aura des déguisements mais on laissera la primeur à samedi. En ce qui concerne les noms pour le huit féminin, les « Étincelles d’EDF » seront de retour. Pour le huit mixte et la yolette homme, il faudra patienter jusqu’à samedi…