#Aviron Les fers de lance grenoblois sur la scène mondiale tendent le relai
L’Aviron Grenoblois organise sa nouvelle saison. Fier d’être l’un des meilleurs clubs de France, l’association cherche à faire vivre une belle aventure à un maximum de jeunes à partir d’11 ans.
Comme ses trois champions, Noémie, Laura et Edouard en lice cette semaine en Bulgarie pour les championnats du monte Elite, commencer le bateau lorsqu’on est au collège c’est le top. Ancienne élève du collège Bayard Laura (celle qui vise une médaille mondiale) nous explique comment sa passion est née : « j’ai testé l’aviron en EPS, j’avais 13 ans, et ce qui m’a tout de suite séduit se sont les sensations que procure ce sport : liberté, glisse et puis cette puissance que dégage la cohésion lorsqu’on rame à l’unisson, c’est addictif ».
Mais l’aviron c’est quoi exactement ? Sport nautique et de pleine nature à propulsion humaine, l’aviron se pratique dans des bateaux à rames légers et rigides d’une, deux, quatre ou huit places. « Le bateau roi, le plus long, fait 18.5 mètres et va jusqu’à 25 km/h, la puissance est telle que l’on pourrait faire du ski nautique derrière…si si c’est vrai » nous dit-elle en se marrant !
Pourquoi la majeure partie des rameurs ont-ils commencé lorsqu’il était collégiens ? « L’aviron est préconisé par le corps médical parce qu’il permet de se muscler harmonieusement, et ce, sans risques de causer des traumatismes articulaires. Cela est lié au fait que, durant l’effort le rameur est assis et ne supporte donc pas le poids de son corps. Le système cardio-respiratoire se développe aussi logiquement, donnant ainsi un bagage important au jeune pour sa future vie d’adulte. L’aviron, c’est le sport idéal lorsqu’on est en pleine croissance. A cet âge le squelette a besoin d’être sollicité pour bien se développer tout en évitant les chocs. L’aviron permet donc de devenir beau, grand, fort et en pleine santé… vérifié, prouvé par tous ceux qui y ont goûté » dixit la championne!
Il faudrait forcément avoir une morphologie athlétique pour se mettre à l’aviron ? « mais arrêtons avec les clichés !!! Tout le monde peut facilement se mettre à l’aviron, il y en a pour tous les niveaux à l’Aviron Grenoblois ». Les jeunes qui s’en sortent souvent très bien sont ceux qui sont grands et charpentés, alors qu’ils sont défavorisés (taille de segments et inertie du poids de corps) dans d’autres disciplines, en aviron ils sont avantagés par l’amplitude du geste qu’ils peuvent déployer et non pénalisés par leur poids plus élevé que d’autres jeunes du même âge puisqu’ils rament assis. « Et il n’y a pas que le gabarit qui compte, l’envie c’est l’essentiel avant tout » insiste-t-elle.
Les gars, les filles ? « au club de Grenoble : pas vraiment de différences, il y a pratiquement autant de rameuses que de rameurs »
Pas très populaire : ramer, ramer, ramer, toujours une connotation négative dans ce verbe? « Si c’était aussi répétitif et robotisant il n’y aurait pas une centaine de jeunes sur l’Isère tous les mercredis après-midi ! Se défouler entre copains tout en sentant/en écoutant l’eau qui glisse le long de la coque, frissonner de plaisir lorsque la synchronisation trouvée en équipage permet de décupler les puissances individuelles, développer ses capacités physiques pour le plaisir de maîtriser l’effort physique et ainsi gagner en confiance en soi, progresser gestuellement pour rentabiliser l’effort… c’est le pied ! Autre big argument, quand on fait de l’aviron, on voyage. Alors que dans certains sports les animations se déroulent dans le quartier d’à côté, les rameurs découvrent, eux, des paysages splendides au gré des stages et régates…ambiance garantie ! »
Un dernier mot ? « pour finir un peu de promo !… en septembre il y a une multitude de possibilité d’essayer ce joli sport, osez et surprenez-vous !»
Inscription et essai, de 11 à 17 ans, tous les mercredis et samedis après-midi de 13h30 à 16h00, sur la base du à pont d’Oxford et celle de l’île verte , dès tout de suite !!
Portes ouvertes à tous, de 11 à éternel, le samedi 22 septembre de 10h à 18h non-stop à la base du pont d’Oxford