BCTM – Cyrielle Hugues « mon cadeau de Noël n’arrivera qu’en mai »

En course pour les play-offs, les filles du BC La Tronche Meylan montrent deux visages cette saison. Un magnifique sourire à domicile, et des larmes à l’extérieur. C’est en compagnie de Cyrielle Hugues que nous revenons sur la première partie de saison des basketteuses du BCTM.

Vous êtes toujours invaincues à domicile, qu’est-ce qui fait que vous êtes imbattables sur votre parquet ?

Je pense que c’est plus facile de jouer chez nous. Nous savons que pour monter il faut déjà être invaincu chez nous. C’était l’objectif depuis le début de l’année et nous nous y étions préparées. Mais c’est vrai que nous nous sentons vraiment chez nous. Il faut dire que le BCTM c’est un club familial et convivial. Nous sommes soutenues, bien et pas stressées quand nous jouons à domicile.

Les mauvaises langues pourraient dire que vous avez quatre victoires logiques face aux quatre derniers du championnat à domicile, mais ce week-end, c’est une véritable correction 72-48 que vous avez infligé au leader Saint Etienne. Peux-tu nous parler de ce match ?

Les mauvaises langues peuvent dire ça, en attendant il y a d’autres équipes qui sont allées perdre contre les derniers et ce ne sont pas les matches les plus faciles parce qu’ils n’ont rien à perdre. Par exemple, nous avons abordé le match face à Saint Etienne plus sereinement que celui contre Geispolsheim, parce que si nous perdions c’était normal. Nous n’avions rien à perdre. Pour en venir au match en lui-même, nous avons fait une bonne semaine d’entraînement mais nous ne nous sommes pas focalisées sur Saint Etienne. Lors du match face à Colomiers, notre seconde mi-temps était une référence et il fallait être capable d’appliquer cette performance sur les deux mi-temps, ce que nous avons réussi à faire, et c’était très agréable à jouer et nous nous sommes faites plaisir.

Par contre vous n’avez pas encore gagné un match à l’extérieur, comment expliques-tu cela ?

Je ne sais pas trop, j’ai du mal à l’expliquer. Certes il y a le déplacement à effectuer mais nous n’avons pas à nous plaindre de ce côté-là puis que nous le faisons dans de bonnes conditions. Mais c’est vrai que nous aimons bien avoir du monde, être soutenu, et à l’extérieur nous sommes livrées à nous même. A trop vouloir jouer la montée, ça nous a peut être fait un peu peur. Nous ne devions pas laisser filer beaucoup de points et finalement ça nous a peut-être desservies. Après nous perdons face à Istres, c’est dommage, et puis contre Villeurbanne où nous aurions du gagner. J’avoue que c’est de notre faute mais je n’ai pas peur de le dire, l’arbitrage ne nous a pas aidé.

Nous faisons tout pareil, les mêmes échauffements, tout. Mais nous avons eu peur au début, mais je pense qu’il y a eu un déclic face à Colomiers et ça sera bon pour ce week-end.

Justement, en parlant de ce week-end, il vous reste trois matches avant la coupure, tous les trois à l’extérieur… Quels sont les objectifs ?

Le minimum sera de remporter deux matches sur trois. Brive et Feytat sont plus faibles que nous normalement. Même si le déplacement à Charnay est moins loin, il sera plus dur parce qu’il y aura du monde, elles auront leur public. Donc deux victoires sur trois ça serait le top, maintenant nous n’avons pas le choix si nous voulons jouer les play-offs, mais pour passer de bonnes vacances, il faudrait gagner les trois.

Quel cadeau de Noël vas-tu offrir aux supporters du BCTM ?

Mon cadeau de Noël n’arrivera qu’au mois de mai ou juin si nous allons en play-off, il sera un peu en retard mais je pense qu’il leur fera plaisir !

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