Bénévolement votre (au Challenge Européen Cadettes de Grenoble)
Ils sont souvent tapis dans l’ombre mais n’en demeurent pas moins un rouage essentiel à la bonne tenue d’un événement. Les « bénévoles » sont pourtant rarement mis en avant. Nous avons donc décidé de profiter du prochain Challenge Européen Cadettes – Épée, organisé par le Grenoble Parmentier, pour mettre le focus sur l’un d’eux, Marie-Alice Lauvray rencontrée quelques jours avant l’évènement et encore très sollicitée entre deux questions.
Marie-Alice, comment devient-on bénévole sur un tel événement ?
Je ne pratique pas moi-même l’escrime mais c’est le cas de mon fils et de ma fille depuis un petit moment. J’ai donc été intégrée en tant que « parent ». J’intervenais déjà, dans un cadre différent, dans leur précédent club – nous sommes arrivés dans la région il y a deux ans. Je pense que c’est un juste retour des choses vis à vis du club : « vous vous occuper de nos enfants, on vous donne un coup de main »
Quelle est votre fonction, quelles sont vos attributions dans l’organisation du Challenge ?
Je n’ai pas vraiment de fonction. Mon rôle est surtout de coordonner toutes les parties qui interviennent dans le Challenge depuis l’an passé. Chacun a des fonctions précises. Le maître d’armes a en charge de tout ce qui est compétition, nous nous sommes une petite équipe d’une dizaine avec en charge plutôt le coté protocolaire, le buffet, les repas, les invitations….
Nous nous investissons de 2 à 3 heures par semaine depuis disons un bon mois avant le Challenge – peut être deux mois en ce qui me concerne et pour le reste du club c’est bien avant.
Après tout le travail fait en amont, votre investissement reste-t-il conséquent sur la compétition en elle-même ?
On intervient à partir du vendredi pour tout ce qui est installation avec l’apport de bénévoles hommes (des papas, des tireurs) pour tout ce qui est pistes. Les femmes vont davantage de tout ce qui va toucher à la nourriture. Pendant la compétition, on arrive en général à 7h du matin et on repart à 21h30. En général les délégations se débrouillent pour venir à Grenoble – on leur fait parvenir une liste d’hébergements – mais dès qu’elles sont à Clémenceau on en a la charge.
Pour votre première l’an passé, avez-vous eu des petits coups de speed, des soucis à régler au dernier moment ?
Non tout s’est bien passé. C’est quelque chose de rodé depuis maintenantplusieurs éditions, on sent qu’il y a de l’expérience derrière. Il y a des moments où c’est assez intense dans la journée, notamment le matin quand tout le monde arrive. Il faut être disponible mais on est bien entouré, bien mis à l’aise et on ne se sent pas dépassé. Tout est préparé en amont et finalement ce n’est que la conséquence du gros travail préparatoire. Quand tout est bien organisé, on évite les gros soucis.