Bilan du championnat d’Europe U18 de rugby avec Gilbert Celli
Le président du Comité d’Organisation du championnat d’Europe U18 de rugby Gilbert Celli dresse un petit bilan de l’évènement qui s’est déroulé du 22 au 30 mars dans les Alpes avec un final samedi dernier au Stade des Alpes de Grenoble. Une belle réussite dans l’ensemble, rendue possible grâce à un beau travail d’équipe. Interview.
Gilbert, avant tout de chose comment allez-vous après ces dernières semaines qui ont dû être éprouvantes ?!
Le repos attendra encore un peu puisque nous devons encore faire tous les bilans de cet évènement. Mais c’est vrai que le plus dur est passé. Les 10 jours de compétition ont vraiment été très intenses. La charge de travail a été importante mais on était bien préparé, cela faisait un an que l’on travaillait dessus. On ne peut également que se féliciter du travail de tous les bénévoles qui ont joué le jeu à fond.
Justement, l’association club-nation semble avoir été une belle réussite…
On a eu beaucoup de retours très positifs des deux parties. Cela n’a pas été simple, il a fallu régler tous les petits problèmes, les petits couacs imprévus. Par exemple le bus de l’Angleterre est tombé en panne juste avant leur match contre le Portugal. Mais tout le monde a mis de la bonne volonté.
Les clubs ont vraiment bien joué le jeu avec beaucoup d’animations mise en place. Ils ont été bien soutenus par les municipalités dont on ne pensait pas qu’elles seraient autant derrière le projet.
L’affluence a-t-elle été conforme à ce que vous espériez ?
Je pense qu’aucune finale de cette catégorie ne s’était disputée devant 12 000 personnes. Et au delà de ce dernier jour au Stade des Alpes de Grenoble on peut aussi parler des 3000 personnes à Chambéry pour la demi-finale de la France, des 1500 à Moirans, des 2000 à Rumilly… Bien sûr la pluie et certains horaires ont certainement entraîné de faibles affluences lors de certaines rencontres mais on peut se montrer très satisfait du succès populaire de la compétition.
Là aussi j’aimerais saluer les clubs car il ne faut pas oublier que ce n’était que des matchs internationaux, avec tout le protocole qui va avec et là aussi ils ont parfaitement bien joué leur rôle. Je pense également que notre « vécu rugbystique » a été un plus dans l’organisation des matchs. En tout cas la Fédération Européenne s’est montrée très satisfaite.
Le Comité des Alpes n’a pas caché son intérêt pour organiser à l’avenir un championnat du monde des -20ans. Cet Euro U18 a-t-il confirmé votre ambition ?
Je pense qu’on a montré qu’on avait les compétences pour organiser un gros événement avec des partenaires – clubs, privés, collectivités locales… – n’ont seulement engagé à fond dans l’aventure mais qui je pense ont pris beaucoup de plaisir même si la charge de travail était importante. On est capable de couvrir un événement un peu plus au-dessus.