Boules – Mondiaux : interview de Philippe Coquet
Du 18 au 22 septembre prochain, Eybens et le club La Joyeuse Boule accueilleront les championnats du monde Jeunes et Espoirs. Entretien avec Philippe Coquet, président de l’association iséroise et vice-président de la Fédération.
Pouvez-vous d’abord vous présenter, ainsi que votre club ?
Je préside l’association la Joyeuse Boule sur Eybens depuis 20 ans – je suis également vice-président de la Fédération Française du Sport Boules, qui regroupe aujourd’hui environ 175 licenciés. Ce sont à la fois des gens qui jouent pour leur plaisir et d’autres qui font de la compétition niveau départemental/régional ou qui pratiquent le haut niveau. On a également, même si ce n’est pas vraiment nous qui gérons cette structure, du sport adapté qui donne des possibilités de jouer à des personnes en situation de handicape. Le club fête son centenaire cette année avec de nombreux évènements mis en place pour l’occasion (exposition, tournoi, soirée retrouvailles…).
Quelle place tient « Grenoble-Eybens » dans le club?
J’étais co-fondateur en l’an 2000 de cette structure et j’en suis aujourd’hui le président. On jouait au haut-niveau à Eybens mais on avait de plus en plus de mal à retenir les joueurs. Nous devions nous renforcer structurellement et financièrement. Avec cette structure, on a pu mettre en phase les deux subventions, celle d’Eybens et celle de Grenoble, ce qui nous a permis d’avoir plus de moyens. On peut dire que c’est une annexe de la Joyeuse Boule, accès sur le haut niveau.
Pour en venir aux championnats du monde Jeunes (-18) et Espoirs (-23), pouvez-vous présenter en quelques mots la compétition ?
C’est la 4ème fois qu’on organise ces championnats à Eybens (1975, 1986, 1998 et 2012). On devrait pouvoir compter sur la présence de 23 nations – beaucoup de pays européens mais aussi la Chine, l’Australie, Haïti, des équipes africaines, sud américaines… ce qui représente à peu près, avec l’encadrement, 200 personnes. La compétition sportive débutera le 18 septembre et se terminera le samedi 22. Il y aura des phases de poule/qualificatives puis des tableaux éliminatoires. Les – 18 disputeront simple, double et combiné alors que les- 23 disputeront le tir progressif, le tir progressif en relais et le tir de précision.
Quels seront les favoris de cette édition ?
On retrouve les principales nations comme la France – on a une belle équipe cette année, l’Italie, la Croatie… Mais il peut y avoir des surprises. L’an passé, l’Argentine a ainsi été championne de monde. Après il y a aussi des petites nations, qui sont là pour apprendre d’où parfois un gros écart lors des poules.
L’évènement doit demander une grosse préparation…
C’est effectivement une grosse logistique. On a les mêmes problématiques que des Jeux Olympiques mais sur une toute petite échelle mais avec également nettement moins de moyens humains et financiers. On est à peu près 70 bénévoles. Les parties hébergement (on a déjà réservé 140 chambres d’hôtel dans 5 établissements de l’agglomération), transport, restauration – qui aura lieu à la salle des fêtes d’Eybens, sont les principaux postes. Tout ce qui est technique, sportif sera pris en charge par la Fédération Internationale mais après ce sera à nous de mettre en place tout ce dont ils ont besoin (salles, tribunes…). La ville est entrain de « toiletter » actuellement le boulodrome. On a également changé le sable, l’éclairage. On prépare également activement les animations pour la cérémonie d’ouverture… C’est un gros travail mais j’ai la chance de pouvoir compter sur la confiance et le soutien de nos sociétaires qui s’impliquent activement pour que tout soit prêt.