Ce qu’il faut savoir avant de participer à un Grand Prix F1

Ce qu’il faut savoir avant de participer à un Grand Prix F1

Vous êtes un néophyte en F1 ? Ou juste perdu parmi les termes employés par tous les acteurs de la discipline : commentaires, pilotes et fans ? Avant de participer à un Grand Prix de F1, voici une petite explication des règles indispensables de cette discipline.

Le déroulé d’un Grand Prix de F1

Un Grand Prix de F1 commence par une séance de qualifications. Cette dernière est divisée en trois parties : Q1, Q2 puis Q3. Lors de la Q1, les pilotes disposent de dix-huit minutes pour effectuer leur meilleur temps au tour. Les cinq derniers sont éliminés, tandis que les quinze rescapés peuvent disputer la Q2 pendant 15 minutes. Cette fois, seuls les dix pilotes les plus rapides peuvent disputer la Q3, qui dure pendant 12 minutes. Le classement à l’issue de ces qualifications détermine le placement sur la ligne de départ. Ainsi, le premier de la Q1 démarre la course en pole position, suivi par le deuxième de la Q2, etc. Achetez un billet Grand Prix Monza pour le voir de vos propres yeux.

Pour les GP du Brésil (à São Paulo), d’Autriche (à Spielberg) et d’Émilie-Romagne (à Imola), une course Sprint est intercalée le samedi entre les qualifications avancées au vendredi et la course proprement dite, qui a lieu le dimanche. D’une durée d’environ trente minutes, sa distance s’élève généralement à une centaine de kilomètres. La grille de départ de la course Sprint est déterminée par l’ordre d’arrivée des qualifications. Les huit premiers reçoivent des points 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2 et 1. Le classement final de la course Sprint détermine le placement sur la ligne de départ de la course du dimanche.

Ensuite, la course proprement dite a lieu le dimanche. Cette fois, les dix premiers sont récompensés par des points : 25, 18, 15, 12, 10, 8, 6, 4, 3, 2 et 1. Lorsqu’un pilote effectue le meilleur temps au tour pendant la course, tout en se classant dans le top 10, il profite d’un point en plus.

Les pneus : un élément essentiel en F1

C’est le manufacturier Pirelli qui fournit les pneus des formules 1 pendant les GP. Les écuries (c’est-à-dire les équipes) ont le choix entre trois types de gomme pour temps sec (dur, médium et tendre). Dotées d’une rayure blanche, les gommes dures sont moins rapides mais plus durables en course. A contrario, les tendres, dotées d’une rayure rouge, sont plus rapides, mais s’usent plus rapidement. Les gommes médium (avec rayure jaune) se situent entre ces deux extrêmes.

Pendant la course, les pilotes sont obligés de chausser au moins deux types différents de pneus et doivent donc réaliser au minimum un arrêt au stand. Cependant, lorsque la piste est mouillée, cette obligation est annulée. Les F1 sont alors équipées de pneus pluie (à la rayure bleue) ou intermédiaires (à la rayure verte).

Des nouveautés permanentes en F1

L’innovation technique est le maître-mot de la F1. La discipline-reine des sports automobiles constitue un puissant laboratoire de recherche et développement.

Par exemple, le halo a été introduit en 2015 par l’écurie Mercedes. Cette sorte d’arceau en titane est un dispositif de sécurité qui protège la tête du pilote, en cas de choc frontal direct ou de retournement. Cet équipement est rendu obligatoire par la FIA, la Fédération internationale de l’automobile, à partir de la saison 2018 du championnat du monde de F1.

Le Drag Reduction System (DRS) a, quant à lui, été autorisé à partir de la saison 2011 en formule 1. Il s’agit d’un dispositif mobile monté sur l’aileron arrière qui permet de réduire la traînée aérodynamique, notamment dans les lignes droites. Il n’est autorisé que sur certaines portions des circuits pour faciliter les dépassements, car le gain en vitesse se traduit par une diminution de l’adhérence au sol.