CFA : Grenoble dans les starting-blocks
Après une préparation globalement satisfaisante, les footballeurs grenoblois vont entrer dans le vif du sujet, ce samedi, avec un déplacement à Mulhouse pour le compte de la 1ère journée du championnat. Face à des Alsaciens habitués aux joutes du CFA et qui risquent de « leur rentrer dedans », le GF38 va avoir un petit aperçu de ce qui va l’attendre cette saison.
« Appréhension non, impatience oui. » Olivier Saragaglia plante le décor. Et retranscrit l’état d’esprit de ses troupes à désormais quelques heures du coup d’envoi de la saison. Nourri des certitudes nées des matchs amicaux et sur la dynamique de la saison dernière, Grenoble s’avance sans peur. « Sur l’équipe de départ les seuls nouveaux joueurs de champ alignés demain seront Deletraz et Descamps. On garde donc un équilibre par rapport à la saison dernière avec des joueurs qui se connaissent. » Des automatismes et une culture de la gagne qui ont de quoi rassurer. D’autant que les Isérois peuvent s’appuyer cette saison sur une vraie préparation. « On verra si c’est bénéfique ou pas » s’en amuse un coach alpin qui préfère toutefois largement cette situation à l’inconfort de la dernière saison. Les Isérois feront d’ailleurs le déplacement dans un vrai autobus – « une de mes exigences cette année pour les longs déplacements » – et non plus dans leurs vans de la saison passée.
Sans pression excessive. La montée en National est une volonté. Pas une obligation. « Les dirigeants m’ont donné trois saisons pour y parvenir, explique Saragaglia. Cela me laisse une marge d’une année en CFA même si on va jouer nos chances à fond dès cette saison. »
Grenoble va en tout cas se jauger d’entrée, dans une poule jugée « coriace » par son entraîneur. Mulhouse est un habitué du niveau et son entraîneur Laurent Croci nous avouait dans la semaine son désir de montrer au GF l’écart de niveau avec le CFA2.
Le CFA n’est toutefois pas tout à fait inconnu au technicien isérois qui l’avait pratiqué un an avec la réserve il y a quelques saisons. Ce qui l’avait marqué ? « L’homogénéité. On avait eu autant de difficultés contre les derniers que contre le premier. »
D’où l’importance de prendre des points contre tout le monde et dès que possible. Le coach n’a d’ailleurs pas caché son désir de « solidité ». Il restera toutefois a priori fidèle à son 4-3-3 même s’il n’a encore rien décidé. « Je suis toujours en pleine réflexion quant à l’équipe qui va démarrer. J’attends d’avoir quelques infos supplémentaires sur Mulhouse pour mettre en place les choses. »
L’an passé, Grenoble s’était imposé à Corte avec des gardiens dans le champ. Un succès qui en avait appelé beaucoup d’autres, mettant le GF dans une dynamique positive. Inutile de dire, donc, que les Isérois ont conscience de l’importance d’un bon départ. D’ici quelques heures, leur impatience sera contentée.
Le groupe grenoblois : ici.
Le groupe mulhousien : Djidonou (g), Fioux (g) – Ellemaud, Dumas, Fortuna, Abadie, Kecha, Dardouri, Reichstadt, Kalkoul, Johansen, Lienard, Gnacadja, Fuchs, Balogou.
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