CFA – le GF38 peut-il encore le faire ?

CFA – le GF38 peut-il encore le faire ?

joie vs psg

Enfin ! Il aura fallu attendre la 7eme journée du championnat de CFA pour voir le Grenoble Foot 38 s’imposer. C’était samedi, au Stade des Alpes, contre la réserve du Paris Saint-Germain (2-1). Une libération pour les supporters et surtout pour le groupe. Malgré son entame difficile, Grenoble peut-il encore croire, mathématiquement et moralement, en une possible montée en National ? Chronique d’un espoir fou…

Une victoire qui fait du bien

Indubitablement, les 4 points de samedi sont un vrai « plus » pour la confiance du groupe grenoblois. Après 6 matchs sans victoire, on peut donc penser que la saison est véritablement lancée. Plus que le bilan comptable de ce match, c’est surtout la manière qui est, avant tout, le vrai motif d’encouragement. Solide défensivement et généreux offensivement, les joueurs isérois ont surtout appliqué une agressivité constante sur le porteur du ballon adverse. Une agressivité travaillée quelques jours plus tôt à l’entrainement. Solidaires, costauds, appliqués, les joueurs d’Olivier Saragaglia n’ont pas laissé d’espace aux Parisiens, ouvrant ainsi le score tôt dans le match par Yahia Bey (1-0, 16e). Ce même Yahia Bey qui aggravera le score peu après le début de la seconde mi-temps, seul face au gardien (2-0, 54e). Le score aurait même pu être plus lourd encore, si le tir de Yahia Bey, encore lui, n’avait pas heurté la transversale (59e).  Petites ombres au tableau, le but parisien (2-1, 90+2) et surtout la blessure de Mehdi Messaoudi, entré en jeu en fin de match et victime d’un coup au tibia. Alors même dans un match où tout ne fût pas parfait, il y a néanmoins de grands motifs de satisfaction, et surtout beaucoup d’espoir pour la suite. Dans le jeu en tout cas.  

Un groupe soudé

Ne pas gagner pendant 6 matchs consécutifs peut avoir des effets sur le moral. C’est compréhensif et surtout humain. Mais en vérité, les joueurs n’ont jamais lâché. Les entrainements étaient toujours réalisé de manière appliquée et constructive. Même après une défaite ou un match nul, les joueurs répondaient à nos questions avec le sourire. Cet esprit de groupe doit rester comme un atout majeur. Il faut à tout prix que le GF38 reste dans la lumière quand à son caractère, s’il veut garder un espoir de remonter dans les hauteurs du football français. Cela se ressent essentiellement ensuite dans le jeu. Et si la victoire donne le sourire, on espère de tout cœur que celle contre la réserve du PSG ne dérogera pas à la règle. Il y a également beaucoup de potentiel dans ce groupe. De l’expérience, et de la fougue. Le mariage des deux donne souvent un beau feu d’artifice. On a vu des belles actions samedi soir au stade des Alpes, des combinaisons, de la cohésion, de la complicité même. Alors avec toutes ces notions de « groupe », le GF38 peut surtout se concentrer sur son jeu, en sachant que derrière, l’ambiance est bonne. Et c’est fondamental. 

Un championnat serré

Mathématiquement, le championnat est loin d’être joué dans ce groupe B. Après 7 journées le GF38 est 13eme avec 14 points. Le leader de ce groupe, Lyon la Duchère, est en tête avec 22 points. 8 petits points d’écarts donc entre ces deux clubs. Un gouffre ou simplement un léger retard à combler ? On sait que dans les championnats amateur, les points défilent plus vite (4 points pour une victoire, 2 pour un nul et 1 pour une défaite). L’écart peut donc paraître énorme et en fait pas tant que ça. En trois journées, et avec des faux pas de Lyon, Grenoble pourrait, en faisant un parcours sans faute, revenir à hauteur de son rival. Et la saison est encore longue. Il reste 27 matchs… Autant dire que rien n’est joué, il faut vraiment que les joueurs s’accrochent, la montée est, réellement, encore possible. 

Il y a beaucoup d’ingrédients. Classement, dynamique, le jeu proposé. Mais le plat principal est simple, la montée en National. Il va encore falloir travailler dur, se battre sur chaque rencontre, croire en ses chances, et montrer du cœur et de la volonté. Alors non, le GF38 n’est décidément pas mort. Il veut encore et toujours, gagner les sommets.