CFA2 : ETG (2) – GF38 : le premier tournant de la saison ?
Le leader grenoblois se déplace chez son dauphin samedi (18h). Un nouveau succès de la bande à Saragaglia, jamais réellement mise en danger jusque là, marquerait définitivement les esprits et mettrait le GF38 sur une voie royale après seulement un tiers du championnat.
Le leader grenoblois se déplace chez son dauphin samedi (18h). Un nouveau succès de la bande à Saragaglia, jamais réellement mise en danger jusque là, marquerait définitivement les esprits et mettrait le GF38 sur une voie royale après seulement un tiers du championnat.
On va peut-être enfin savoir ce que vaut vraiment ce Grenoble là. Supporters, suiveurs mais aussi joueurs et staff eux mêmes : tout le monde a hâte de voir en découvre les deux formations côté isérois. « C’est le choc de ce début saison », se projetait ainsi le capitaine Manu Perez dès la fin du match contre Furiani.
Un choc que les coéquipiers de Yahia Bey abordent en leader incontestable et surtout incontesté depuis le début de la saison. Meilleure attaque (18 buts en 8 matchs), meilleure défense (cage toujours inviolée) et toujours invaincu, le GF ne pouvait rêver d’un meilleur départ. A tel point que l’apparente facilité affichée commence à « blaser ».
Pourtant, en y regardant de plus près, les premiers signes d’essoufflement commencent à apparaître. La prestation face à Furiani Agliani n’a pas été aussi éblouissante que le score le laisse paraître. Perez a ainsi parlé du « plus mauvais match de la saison » quand son entraîneur regrettait lui que son équipe n’ « ait joué que cinq minutes ». Le GF38 fatigue et c’est légitime compte tenu de sa préparation tronquée et du manque de rotation, notamment devant où le trident offensif Yahia-Bey, Chergui, Lebbihi enchaîne systématiquement tous les matchs. Le banc manque de profondeur et les petits soucis musculaires se multiplient. La qualité intrinsèque des joueurs et parfois des circonstances favorables marquent pour le moment la petite baisse de régime des Isérois.
Dans le camp d’en face , la rencontre est également vu comme un « challenge ». « Nous sommes sur une bonne dynamique également, explique Ronan Salaün, l’entraîneur de la réserve haute-savoyarde. J’ai un groupe jeune, c’est donc un match qui va permettre de nous jauger, sans doute devant beaucoup de monde. »
Actuellement deuxième au classement (avec un match en moins) avec seulement une défaite et deux buts encaissés, l’ETG peut également régulièrement compter sur la descente de quelques pros à la recherche de temps de jeu. « Mais la Une jouant en amical vendredi et le fait que nous ayons des internationaux ne nous permettra pas d’en avoir plus que d’habitude, ce sera même sûrement plutôt l’inverse »
Comme Grenoble, l’ETG jouera de toute façon pour la gagne. Et la montée dans tout ça ? « Je ne sais pas du tout si on peut comme ce n’est de toute façon pas un de nos objectifs cette saison. Pour ça, il faut voir avec le président ! » Coup de bluff ou pas, le GF38 d’un Olivier Saragaglia qui veut tout gagner ne s’en préoccupe pas. Une victoire à Thonon pourrait d’ailleurs reléguer au second plan cette question.
Crédit photo : Alain Thiriet