CFA2 : GF38 – Saint-Priest, du côté visiteur
Les hommes d’Olivier Saragaglia accueillent l’équipe de Saint-Priest, actuellement lanterne rouge, samedi à 16h au Stade des Alpes. Après son succès 3 buts à 1 contre Evian Thonon Gaillard, le GF38 conserve sa vitesse de croisière et creuse l’écart avec ses poursuivants. Leader incontesté sans la moindre défaite, l’équipe grenobloise doit à tout prix éviter le match piège de ce week-end. Les hommes de Christian Scheiwe sont toujours à la recherche de leur première victoire en championnat (0V, 4N, 5D).
Sur le papier, tout les oppose : le classement, la qualité, les nombres de buts marqués et encaissés mais comme tout le monde le sait, dans le football, la vérité c’est sur le terrain. « Nous avons connu un début de championnat difficile. Une conjugaison de facteurs négatifs avec de la malchance en début de championnat où nous réalisons des matches nuls en ratant des pénaltys ou en en concédant dans les dernières minutes. Nous n’avons jamais pu aligner toutes nos recrues en même temps à cause des blessures », nous confie l’entraîneur de Saint-Priest. « On manque de confiance et certainement de qualité devant la cage. Nous sommes entrés dans une spirale négative. On n’est pas sur le nuage grenoblois mais dans les abimes san-priotes. ».
Le GF38 fait peur, même à ses adversaires directs, alors quel est le risque pour les équipes de bas de tableau de venir défier le géant du championnat ? « Il s’agit d’un match entre une équipe qui n’a rien à perdre et une qui a tout à perdre… on peut donc jouer libéré. Mon discours sera simple : on joue au Stade des Alpes face à la meilleure équipe, montrez ce que vous savez faire. On ne peut avoir que du bonus, sans réelle pression pour nous. »
Saint-Priest affrontera Aubagne, Chambéry et Corte après ce « David contre Goliath », des équipes placées dans la seconde moitié du tableau. « Le match du GF38 doit nous servir à préparer ces matches, on va donc le jouer à fond. Il est nécessaire de sortir un gros match, quel que soit le résultat. Si on a des raisons de sentir que l’équipe a bien tenu le choc, qu’elle a montré certaines valeurs, on va pouvoir compter sur elle face à des oppositions de « moins bonne qualité ». On ne peut pas parler de match référence si on le perd, mais ça peut créer un déclic dans la tête ».