CFA2 Olivier Saragaglia : « Mes joueurs doivent être des compétiteurs »

Plus que satisfait de la prestation de son équipe face à Chambéry (3-2), l’entraîneur de la réserve du GF38 espère que l’état d’esprit affiché perdurera jusqu’à la fin du championnat. Interview.

Nouvelle tenue, comportement plutôt serein tout le long du match, on a droit à un nouvel Olivier Saragaglia pour cette fin de saison ?
« J’en avais marre de mon survet’, il me va très mal (rires). Pour le plus serein, je ne sais pas. Il n’y a plus rien à jouer vu qu’on a assuré notre maintien. Mais je n’avais surtout pas grand chose à dire par rapport à la prestation de l’équipe. Il n’y avait de quoi s’égosiller à part un peu sur la fin où j’ai gueulé un peu plus pour les booster. Mais quand ils sont dans l’esprit et qu’ils respectent ce qu’on leur demandent, il n’y a pas besoin de les engueuler. »

Ce match face à Chambéry a en effet confirmé la bonne forme actuelle de ton équipe…
« Cela fait effectivement quelques matchs qu’on est bien, dans de bonnes dispositions. Les jeunes ont compris que cette fin de saison était essentielle pour leur avenir. Ils doivent se montrer. On a fait notre meilleur match de la saison à Saint-Priest, là on enchaîne encore pas mal. J’espère que cela va continuer… »

Contre le SOC, vous avez aussi continué à jouer votre rôle d’arbitre. C’est quelque chose qui te tient particulièrement à cœur ?
« L’équipe qui va me faire lâcher un match, je pense que son entraîneur n’est pas encore né ! On ne regarde ni l’adversaire, ni le classement. Je suis un compétiteur et j’attends de mes joueurs qu’ils soient des compétiteurs lors des entraînements et à tous les matchs même quand on joue contre le dernier du classement et qu’on mène 8-0, on ne doit rien lâcher. C’est aussi comme ça qu’on montre du respect à l’adversaire. »

On a pourtant déjà vu ta formation moins combattive que sur ce match…
« A partir du moment où il y a une majorité de jeunes, on a la « gnac ». Ils ont envie de prouver et aussi envie de toucher la prime (rires). Là forcément Chambéry ça fait un petit truc en plus après leur parcours en Coupe ; cela attire du monde. C’était l’occasion de montrer qu’on est pas des tocards à Grenoble. De bons jeunes arrivent, ce club n’est pas mort et ça fait plaisir de montrer ça. »

Est-ce que ce genre de match te laisse des regrets par rapport à votre classement ?
« Oui. On bat Valence, on bat Chambéry… Je n’ai pas vu une équipe au-dessus de nous cette saison. Il aurait fallu se montrer plus constant. On avait vraiment les moyens de viser plus haut. »

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Crédit photo : Cédric Bruno/footisere