CFA2 – Toulon le Las – GF38 : un match décisif !
Les Toulonnais accueillent les leaders grenoblois, samedi, à 17 heures. Le point quelques jours avant la rencontre avec Patrick Bruzzichessi, l’entraîneur varois.
Les Toulonnais accueillent les leaders grenoblois, samedi, à 17 heures. Le point quelques jours avant la rencontre avec Patrick Bruzzichessi, l’entraîneur varois.
Les deux équipes ont joué successivement des matches difficiles, Nice et Marseille pour le GF38, soldés par un nul et une victoire alors que pendant ce temps là Toulon se faisait battre par Fréjus et tenir en échec contre Nice. Un match au sommet opposant un leader revenant à son meilleur niveau face à un prétendant à la montée qui n’a plus le droit à l’erreur… que demander de plus ?
Les ambitions du club varois ont légèrement changé suite à la suprématie iséroise comme nous le confie l’entraîneur de Toulon, Patrick Bruzzichessi, un ancien de la maison grenobloise : « L’objectif premier est de leur donner leur première défaite. On s’y prépare, mais il faudrait une guerre nucléaire pour les dépasser ». Malgré leur 3ème place au classement, les Toulonnais comptent en effet déjà 14 points de retard sur Grenoble et Fréjus et sont seulement à 9 points de la lanterne rouge et à 5 petits points du 1er relégable. L’homogénéité du championnat cacherait tout de même une différence de niveau entre les derniers et le peloton de tête comme nous l’explique Patrick : « En effet, au niveau comptable, il y a de gros écarts. Maintenant,ce n’est pas le reflet des matches. On a eu un départ difficile avec de nouveaux joueurs, un nouveau staff, la mayonnaise a pris du temps à prendre. Depuis octobre, novembre, on a ressurgi. Lors des derniers matches on a eu de belles occasions, on ne les met pas. On manque d’efficacité et les 3 ou 4 buts qu’on aurait dû inscrire contre Fréjus et Nice nous coûtent cher. On passe à côté de quelque chose. Les équipes se valent et plus personne ne joue la montée mais tout le monde joue pour ne pas descendre, les équipes ne veulent plus perdre ».
L’équipe varoise évoluera certainement dans un 4-1-3-2 ou un 4-4-2. Le 4-3-3 a été utilisé mais ne sera certainement pas évident face à l’agressivité de Grenoble. Est-ce que changer de formation, même si ces trois restent proches, ne perturbent pas les joueurs ? Selon Patrick Bruzzichessi : « avec la technologie et les portables de nos jours… je dis à mes joueurs qu’ils doivent s’adapter aux fonctionnements ».
Crédit photo : Var Matin