Claix Foot – L’été studieux de Marion Delpech
Même si une blessure à un genou – dont elle se remet petit à petit – l’a empêchée de prendre part aux championnats du monde universitaires de futsal la semaine dernière au Portugal, la gardienne de Claix Foot Marion Delpech n’a pas chômé cet été. Elle revient pour nous sur ses aventures estivales et évoque les ambitions de son équipe pour cette nouvelle saison.
Marion, entre les championnats d’Europe universitaires en Espagne en juillet et les championnats du monde universitaires de futsal en Portugal en août, ta « trêve » a été bien remplie. Peux-tu nous en dire plus ?
Déjà je n’ai pas pu participer aux championnats du monde de futsal puisque je me suis fait une entorse du genou juste avant la compétition. Mais je me suis quand même rendue sur place à Braga pour soutenir l’équipe !
Pour les championnats d’Europe à Cordoba, c’est la première fois qu’on partait comme ça avec Grenoble, un peu dans l’inconnu. Cela s’est vraiment super bien passé. L’ambiance était géniale, le fait de jouer contre des équipes étrangères, qui proposent un jeu différent, aussi. Mais on avait à cœur de montrer qu’on n’y allait pas en touristes. Les différentes Universités grenobloises avaient donné pas mal d’argent pour qu’on puisse faire le voyage et disputer cette compétition. On voulait prouver que sportivement on le méritait. En atteignant la finale ce fut chose faite. On la perd contre Toulouse. Encore (rires) ! Mais, outre leur équipe vraiment très forte, on avait un match de plus et deux prolongations dans les jambes donc c’était vraiment compliqué de faire mieux. En tout cas ce fut une super expérience.
Puisque tu n’as pas pu jouer, quel a été ton point de vue de spectatrice avisée sur le parcours de l’équipe de France lors des championnats du monde universitaires de futsal ?
J’ai effectivement vu tous les matchs. L’opposition était très relevée d’où les sévères défaites encaissées. Il faut savoir que rien qu’à Braga, où se déroulait la compétition, il existe 12 équipes féminines de futsal, soit plus qu’en France ! On est très en retard à ce niveau là. L’équipe de France de Futsal est en fait composée de filles de l’équipe de France universitaire. On ne s’était vu que pour un stage en mai et après plus rien. Mais je peux témoigner de l’envie des filles de faire progresser la discipline en France tant l’expérience s’est révélée positive au Portugal.
As-tu eu le temps d’assister au tournoi de Claix de dimanche dernier et, si oui, qu’en as-tu pensé ?
Je suis rentré en France le samedi mais le dimanche j’étais au tournoi oui ! L’équipe n’a pas terminé très loin de la 2ème place et a fait un bon nul face à Yzeure, une équipe de l’élite, même si cette dernière n’était peut être pas venue au complet. C’est finalement intéressant de voir un match de l’extérieur, on apprécie beaucoup plus ! Et ce que j’ai vu sur notre équipe est très positif. Le niveau de jeu, l’état d’esprit, la cohésion du groupe… Tout ça était vraiment pas mal et en tout cas meilleur que ce à quoi on pouvait s’attendre à ce moment là de la saison, notamment en terme d’automatismes. Alors même si une place de 3ème n’est pas forcément super – même si on termine derrière deux équipes de D1, l’Olympique Lyonnais et Yzeure, le bilan est à mon sens positif.
Quand penses-tu pouvoir reprendre et que peux-tu nous dire des ambitions de Claix cette saison ?
On va dire que j’espère avoir repris d’ici une dizaine de jours maximum. L’entorse sera alors guérie. Je ne sais pas si je pourrais jouer pour le premier match à Marseille, même si j’en ai très envie. Certaine fois il vaut mieux se montrer prudente pour éviter tout risque d’aggravation. Sur les ambitions c’est faire mieux que l’an passé ! Nous avons fini 4ème, perdant notre place sur le podium lors de la dernière journée. Je ne sais pas si structurellement et financièrement le club de Claix peut déjà se permettre de monter en D1 à la fin de la saison mais nous, sur le terrain, on essayera de tout faire pour terminer le plus haut possible.