Coupe Billie Jean King : La coupe du monde de Tennis échappe à la France
La Coupe Billie Jean King, la plus grande compétition internationale annuelle par équipes de sport féminin, revient sur le devant de la scène en 2025 avec des qualifications palpitantes. La Grande-Bretagne est en bonne position après sa victoire éclatante 2-1 contre l’Allemagne. La dernière place du Groupe F étant encore à pourvoir, les Britanniques affronteront les Pays-Bas dans une rencontre impérative pour s’assurer une place en finale de fin d’année à Shenzhen, en Chine. La France quant à elle a été mise en déroute face à la Belgique
Cornet et Gracheva enterrent les espoirs de la France
Les qualifications viennent de débuter et pourtant, elles sont déjà riches en rebondissements et en moments de déchirement. Lors d’un match crucial contre la Belgique, la France a manqué de peu sa qualification pour les barrages. Après la défaite de la vétérante Alizé Cornet, remplaçante de Clara Burel, blessée, face à Jeline Vandromme, 17 ans, la pression s’est accrue sur Varvara Gracheva. Malgré un effort courageux, Gracheva s’est, elle aussi, inclinée face à Greet Minnen en trois sets, confirmant la relégation de la France dans le Groupe I pour la saison 2026.
La compétition, bien que palpitante et haletante, n’est pas aussi populaire que les Grands Chelems. Toutefois, il y a au moins une catégorie de personnes la suit de très près : les parieurs. Il faut dire que sur les sites de paris sportifs en France, les matchs de qualification offrent des cotes plus généreuses que d’habitude. C’est l’occasion pour les parieurs de faire carton plein, à condition de deviner correctement l’issue des rencontres.
Les performances de la Grande-Bretagne à saluer
La Grande-Bretagne a réalisé un début prometteur dans le Groupe F en battant l’Allemagne 2-1 au terme d’une série de matchs palpitants. Sonay Kartal, qui faisait ses débuts, a débuté par une victoire sereine 6-4, 6-2 face à Jule Niemeier, faisant preuve de courage et de détermination. « C’est évidemment stressant d’entrer ici en première position et je suis fière de cette performance », a déclaré Kartal.
Katie Boulter a ensuite réalisé un retour encore plus fulgurant. Après avoir perdu le premier set 1-6 face à Tatjana Maria, la numéro 1 britannique a remonté la pente pour remporter les deux sets suivants 6-3, 6-2. « C’était un match vraiment difficile, surtout que c’était mon premier match sur terre battue. », a déclaré Boulter, qui a salué le soutien de son équipe et sa propre résilience face à la situation.
Le match de double a toutefois tourné en faveur de l’Allemagne, Olivia Nicholls et Harriet Dart s’inclinant 6-4, 6-1 face à Laura Siegemund et Anna-Lena Friedsam. Malgré cette défaite, la capitaine de l’équipe, Anne Keothavong, s’est dite fière de la performance globale de son équipe et a souligné les contributions cruciales de Kartal et Boulter.
Tous les regards sont désormais tournés vers le choc décisif contre les Pays-Bas. Une victoire permettrait à la Grande-Bretagne de rejoindre l’élite à Shenzhen pour la finale de novembre. Une défaite la qualifierait pour les barrages, un parcours plus long et plus incertain vers la qualification.
BJK Cup : une compétition qui remonte aux débuts du siècle dernier
Le chemin parcouru jusqu’à ce stade est profondément ancré dans plus d’un siècle de détermination et de plaidoyer. L’idée d’une compétition de tennis féminin par équipes remonte à 1919, lorsque Mme Hazel Hotchkiss Wightman a imaginé un pendant féminin de la Coupe Davis. Bien que rejetée initialement, la vision de Wightman a finalement trouvé un soutien des décennies plus tard grâce au travail acharné de Mary Hardwick Hare. En 1963, à l’occasion du 50e anniversaire de la Fédération internationale de tennis (ITF), la Coupe de la Fédération est née.
Cet événement inaugural, organisé au Queen’s Club de Londres, a réuni 16 nations et mis en vedette des légendes du tennis telles que Billie Jean King, Margaret Court et Darlene Hard. Les États-Unis ont remporté le titre et sont depuis devenus l’équipe la plus titrée de l’histoire du tournoi avec 18 titres.
Au fil des décennies, la compétition a considérablement évolué. L’ajout de qualifications régionales au début des années 1990 et d’un format aller-retour en 1995 a conduit à sa rebaptisation « Fed Cup ». En 2020, elle a connu sa plus importante transformation à ce jour : elle a été rebaptisée Coupe Billie Jean King en hommage à la joueuse et militante légendaire qui a contribué à façonner ce sport.
Ce changement de nom a non seulement célébré l’héritage de King, dix fois championne, mais a également aligné l’événement sur les valeurs qu’elle défend depuis longtemps : l’égalité, l’inclusion et l’égalité des chances pour les femmes à l’échelle mondiale. La compétition bénéficie désormais de la dotation annuelle la plus importante du sport collectif féminin et partage la parité structurelle avec la Coupe Davis masculine.
L’édition 2025 de la Coupe Billie Jean King a encore évolué pour refléter cette parité. La finale compte dorénavant huit équipes, contre douze auparavant, conformément au format « Final 8 » de la Coupe Davis. La Chine, pays hôte, et l’Italie, championne en titre, sont automatiquement qualifiées, tandis que six autres équipes, dont les vainqueurs de chaque groupe de qualification, se disputent les places restantes.