Dans la tête de… Farès Hachi
À nouvelle année, nouvelle chronique. Chaque semaine, un joueur du Grenoble Foot 38 se livrera pour Métro-Sports à un petit entretien d’une quinzaine de questions personnelles, toujours sur le ton de l’humour et du manque de sérieux. Cette semaine, place à Farès Hachi. Toujours blessé, le défenseur isérois manque beaucoup au groupe d’Olivier Saragaglia. Il a gentiment accepté de répondre à notre questionnaire décalé.
-Pourquoi footballeur ? : J’étais parti pour faire maçon, mais je n’étais pas assez costaud du coup mon père m’a dit de laisser tomber, que je devais faire du foot comme ma soeur.
-Pourquoi à ce poste ? : C’est vrai que latéral c’est un poste d’enfoiré. Par rapport aux attaquants qui sont tranquillement devant en attendant que les ballons arrivent ! C’est vrai que c’est un poste un peu chiant, mais j’aime bien faire le super-héros et sauver des buts, même si j’en donne des fois aussi !
-Ce que tu maîtrises le plus : Les dribbles.
-Ce que tu maîtrises le moins : Mon pied droit ! Il sert juste à monter les escaliers.
-Le plus beau geste technique : Un enchainement de dribbles et derrière une grosse frappe qui vient nettoyer la lucarne.
-La meilleure manière de fêter un but : À la Thierry Henry, pas besoin de sourire ni de faire quelque chose. Comme si c’était normal. Comme dirait Balotelli, je ne fête pas mes buts parce que marquer pour un attaquant c’est normal, c’est comme un facteur qui poste ses lettres.
-Plutôt Nike ou Adidas en chaussures ? : Ni l’un ni l’autre, tant que ça me plait.
-Pile à l’heure ou toujours en retard ? : C’est même pas pile à l’heure que je suis, je dors même ici ! Je suis toujours en avance.
-Plutôt leader ou discret ? : J’aime bien la discrétion, mais quand il faut dire quelque chose je le dis.
-Ta plus grosse qualité : Le partage.
-Ton plus gros défaut : Le partage. Je ne pense pas assez à moi, je pense plus aux autres qu’à moi.
-Après le foot tu vas faire quoi ? : Je vais rentrer dans le parti écolo, j’ai décidé de me mettre à la politique. Je vais régler les choses, je vais faire une belle carrière, et je vais surtout avantager les sportifs. Et un jour l’Élysée pour remplacer Hollande.
-La presse pour toi c’est… ? : C’est un bout de papier ! Non je rigole, c’est un quartier qui n’est pas loin d’ici où j’ai vécu dans mon enfance ! Je rigole encore, c’est comme lire un livre. C’est un passe-temps pour moi.
-Sincèrement, c’était la meilleure interview de ta vie là ? : Ha je ne sais pas, j’en ai fait une avec Raphael Mezrahi, c’était vraiment pas mal.
-Quand on dira « Farès Hachi » dans 20 ans, tu préférerais qu’on dise surtout : « c’était un sacré footballeur » ou « c’était vraiment un type bien » ? : Je préfère un mélange des deux, mais surtout un vrai coéquipier.
Buts de Hachi et Cianci contre Raon par metro-sports